
Africa-Press – Cameroun. Si la lune avait été aperçue le 9 Juillet, la célébration de la fête du mouton aurait eu lieu avant le 20 Juillet 2021. Le fait qu’elle n’a pas été vue change le programme des festivités. C’est ce qu’explique la Commission Nationale du Croissant Lunaire (CNCL) dans un communiqué publié dans la soirée du vendredi 9 Juillet 2021.
Elle « informe les musulmans du Cameroun que la fin du Zoul Qâdah n’a été aperçue nulle part sur l’étendue du territoire national ce vendredi, 9 Juillet ». Ce qui justifie le fait que « ledit mois sera complété à 30 jours ».
La nouvelle date de la seconde grande fête musulmane de l’année a été communiquée. « Ainsi, le jour de Arafat aura lieu in cha allah le 19 Juillet et la fête de sacrifice sera célébrée le mardi 20 Juillet 2021 », annonce le porte-parole de la Commission Nationale du Croissant Lunaire, le professeur Souley Mane. Pour finir, la Commission « invite les musulmans à intensifier les prières pour la consolidation de la paix, l’unité nationale et la santé au Cameroun ».
Les musulmans du Cameroun espèrent peut-être que cette communication sur la date de la prochaine fête du sacrifice ne sera pas contredite. Car ces deux dernières années la cacophonie aura prévalu. Le Conseil camerounais du croissant lunaire (CCCL) né d’un accord entre l’Union islamique du Cameroun (UIC) et l’Association solidaire pour la vocation islamique du Cameroun (ASSOVIC) a été créé. Au motif qu’il fallait « mobiliser et impliquer toutes les ressources humaines et matérielles indispensables à une gestion harmonieuse de la question du croissant lunaire dans notre pays », la nouvelle organisation s’était mise à faire le travail de la CNCL qui elle criait au « désordre ».
En Avril dernier à l’occasion de la fête du Ramadan, le professeur Souley Mane déclarait, dans un communiqué, que la CNCL et une autre organisation musulmane nommée ACIC n’étaient « nullement concernées » par l’action de l’UIC et de l’ASSOVIC. Il appelait les croyants musulmans à la vigilance.