Pauvreté misère: comment sortir l’Afrique de la soumission-Jean Paul Pougala

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Pauvreté misère: comment sortir l'Afrique de la soumission-Jean Paul Pougala
Pauvreté misère: comment sortir l'Afrique de la soumission-Jean Paul Pougala

Africa-PressCameroun. Dans une tribune qu’il vient de commettre le geostratège camerounais parle de la dépendance de l’Afrique. Selon lui, ce sont les Africains eux-mêmes qui qui participent à leur asservissement. Car beaucoup d’Africains, dit-il pense que leur destin se trouve entre les mains des hommes politiques. Pourtant selon lui, pour sortir de la dépendance, l’Afrique doit être prête à créer de la richesse. Lire en intégralité sa sortie proposée par Camerounweb.com

Certains intellectuels africains bavardent trop et pour rien. Quand on leur demande leur propre bilan pour leur pays ou pour le continent africain, ils répondent qu’ils attendent d’abord que des dirigeants quittent le pouvoir avant qu’ils se bougent pour l’Afrique.

Bon, maintenant que Kabila est parti, tu as fait quoi ? Ah tu attends que Tchissekedi aussi parte hein ?

Maintenant qu’Idriss Deby est mort, tu as fait quoi ? Tu parles encore ? Pour dire que quoi ? Marche encore je vois. Que ça va donner quoi ?

N’est-ce pas IBK est parti comme tu souhaitais à travers tes marches à travers les rues de Bamako ? Et tu as donc fait quoi depuis qu’on l’a chassé du pouvoir ? Les militaires là que tu avais applaudi ont changé quoi dans ta vie ?

N’est-ce pas tu avais marché pour que Blaise Compaoré quitte le pouvoir ? Maintenant qu’il est parti, tu as donc fait quoi depuis ? Qu’est-ce qui a changé dans ta vie ?

Toi qui attends que Sassou Nguesso ou Paul Biya parte, avant de te bouger, est-ce que tu sais que tu peux mourir avant lui, même s’il est plus vieux que ton papa ? De toutes les façons, il est en train de vivre sa vie et pleinement.

Si par malchance, tu meurs avant lui, alors que tu attendais son départ, c’est toi seul qui aura perdu sur tous les plans, puisque tout continuera comme avant, sans toi cette fois-ci. Et avec toujours lui là-bas bien installé.

Ceux qui bavardent trop et pour rien, en attendant le changement de Président de la République, là ne savent pas qu’après un président, arrivera un autre et après cet autre, il y aura encore un nouveau, sans que cela change la moindre virgule dans leur vie.

Ton destin est entre tes mains et non de celles d’un politicien, même si c’est ton frère ou ton cousin.

Du côté de Bafang, nous bavardons moins, et en même temps, nous allons à la plantation pour permettre aux autres cultivateurs d’obtenir le meilleur de la terre de nos ancêtres.

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