ALERTE ROUGE : les Ambaboys ‘en route’ pour frapper les villes francophones, panique à Etoudi

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ALERTE ROUGE : les Ambaboys ‘en route’ pour frapper les villes francophones, panique à Etoudi
ALERTE ROUGE : les Ambaboys ‘en route’ pour frapper les villes francophones, panique à Etoudi

Africa-Press – Cameroun. Tout est parti d’une note du Délégué Générale à la Sûreté Nationale aux Délégués régionaux qui sonnent l’alerte. Plusieurs régions sont destinataires de cette note de renseignement qui crée manifestement la panique au sommet de l’Etat. Il s’agit des Régions du Centre, du Littoral, du Nord-Ouest, de l’Ouest et du Sud-Ouest.

D’après les informations parvenues à la connaissance du Délégué Générale à la Sûreté Nationale, il signale à ses collaborateurs de la nouvelle « orientation stratégique décidé par Madame Marianta Njomia, présidente de l’Etat virtuel d’Ambazonie ». Le DGSN informe que cette dernière souhaite « venger tout anglophone tué par les forces de défense et de sécurité, secundo, étendre les combats dans les localités limitrophes du NOSO ».

« C’est le branle-bas général chez les securocrates de Yaoundé. Selon des informations recueillies à bonne source, les ambazoniens projetteraient de lancer les attaques terroristes hors des régions en crise du Nord-ouest et du Sud-ouest. Les villes de Dschang, Kouoptamo, Nkongsamba et Njombe seraient particulièrement visées. Les unités des renseignements de de défense ont été mises en alerte rouge », relate le lanceur d’alerte Boris Bertolt.

Le Délégué Générale à la Sûreté Nationale demande aux Délégués régionaux de prendre par ailleurs toutes les dispositions pour faire échec ce projet.

NOSO : un employé de la centrale thermique de Bamenda violemment assassiné

Depuis plusieurs années, les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun connaissent une crise politique et sécuritaire majeure dont la nature juridique est encore incertaine. Cette crise qui selon plusieurs rapports d’ONG a fait plus de 6 000 morts continue de faire des faire des victimes de part et d’autres.

Ces derniers temps, les attaques se suivent. Les factions séparatistes ont changé de stratégie et se focalisent de en plus vers les kidnappings et autres.

Bamenda, ville du Cameroun, chef-lieu du département du Mezam et de la région du Nord-Ouest, et par ailleurs plus peuplée du Cameroun anglophone est au cœur de cette crise avec des populations qui payent le lourd tribut. L’on apprend là qu’un homme s’est violement fait assassiner suite à une tentative de Kidnapping.

Il s’agit d’un employé de la centrale thermique de Bamenda tué par balles alors qu’il échappait à un kidnapping. Il s’appelle Sighe, technicien à la centrale technique de Bamenda. La nuit dernière alors que des hommes armés tentaient de la kidnapper, il leur opposera une résistance avant d’être abattu, apprend-on.

Pour le moment, l’on ignore le groupe armée qui a commis le forfait. Toujours est-il que ces fonctionnaires sont régulièrement la cible de factions séparatistes qui exigent des rançons après avant de procéder à leur libération.

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