Africa-Press – Cameroun. Aux côtés des députés, l’on a noté la présence des invités de marque tels que les membres du gouvernement, les chefs de mission diplomatique au Cameroun.
En attendant l’élection d’un nouveau bureau de la chambre basse du Parlement, avec une probable reconduction de Cavaye Yeguie Djibril au perchoir, la rentrée parlementaire est placée sous la présidence de la Doyenne d’âge, l’honorable Laurentine Koa Mengue épse Mbede
Dans son discours d’ouverture, l’élue RDPC de la Mefou-et-Afamba, a évoqué les sujets brûlants de l’actualité qui tournent autour de graves affaires publiques où des personnalités sont compromises.
« Une certaine actualité dans le pays m’amène à évoquer ce qu’on pourrait appeler les « scandales de la République », sauf à croire que nous sommes dans une « République des scandales ». Affaire du chantier de construction du complexe sportif d’Olembe ; Affaire de la gestion des fonds COVID ; Affaire des indemnisations relatives au projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Douala ; Affaire de la gestion des chapitres 94 et 65 de la Loi de Finances ; Affaire de l’assassinat de Monseigneur Jean Marie Benoît BALLA, ancien évêque de Bafia ; Affaire de l’assassinat du journaliste Martinez ZOGO ; Affaire, Affaire, Affaire ; Etc. » a déclaré Laurentine Mbede.
Après avoir exécuté cette litanie de scandales, la doyenne d’âge a condamné ceux qui fument des libertés dans la gestion de la chose publique.
« Nous condamnons avec la dernière énergie les cas répréhensibles que constituant toutes ces affaires. Il faut que cela cesse. Le Cameroun, notre cher et beau pays, ne saurait se muer en terre de scandales. Je souhaite ainsi, que ceux qui sont en charge de la gestion de la chose publique, puissent faire preuve de patriotisme et de rectitude morale. Ils doivent savoir qu’ils sont investis d’une mission sacrée, celle de promouvoir, chacun à son niveau, le développement du Cameroun ».
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