Cameroun – Affaire Jean-Jacques Zé: Le Syndicat National des Journalistes pense que l’Etat du Cameroun « semble avoir démissionné de son rôle de régulateur »

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Cameroun - Affaire Jean-Jacques Zé: Le Syndicat National des Journalistes pense que l’Etat du Cameroun
Cameroun - Affaire Jean-Jacques Zé: Le Syndicat National des Journalistes pense que l’Etat du Cameroun "semble avoir démissionné de son rôle de régulateur"

Africa-PressCameroun. Le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC) solidaire de Jean-Jacques Zé. La principale organisation syndicale du secteur des médias au Cameroun a réagi le 22 avril 2021 au limogeage, le 21 avril 2021, de ce journaliste qui occupait les fonctions de directeur général de la télévision privée Vision 4. La section du Centre qui signe le communiqué de protestation «dénonce avec la dernière énergie cette décision, en violation grave des usages en vigueur en la matière».

Les syndicalistes relèvent l’absence de convocation de l’incriminé pour un entretien préalable, l’absence de notification de la faute qualifiée de grave à l’intéressé, l’impossibilité pour l’employé d’organiser sa défense. Ainsi que «le caractère discriminatoire de la dite décision, en violation de la Convention Numéro 111 de l’Organisation Internationale du Travail. Bien plus du risque qui pèse sur l’ensemble des travailleurs de cette entreprise qui exercent pour la plupart sous des contraintes». Le SNJC «fustige l’attitude de l’Etat du Cameroun, qui semble avoir démissionné de son rôle de régulateur, au point de clochardiser la profession de journaliste».

Le SNJC relève le caractère discriminatoire de la décision qui évince l’ancien rédacteur en chef de Canal 2 international. Il déclare qu’elle est prise «en violation de la Convention Numéro 111 de l’Organisation Internationale du Travail». Le Syndicat relève le «risque qui pèse sur l’ensemble des travailleurs de cette entreprise qui exercent pour la plupart sous des contraintes».

Le SNJC attire l’attention du top management du Groupe l’Anecdote quant aux risques découlant d’une telle initiative dans un environnement où l’emploi est de plus en plus précaire. Il réitère la volonté du Syndicat National des Journalistes du Cameroun, de voir une presse beaucoup plus libre et où les droits des travailleurs sont respectés. Il dit suivre attentivement l’évolution de cette affaire «qui concerne directement l’un de ses membres et se réserve tout droit d’intervenir, en temps que de besoin».

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