Cameroun : les Policiers sont agressés par les civils à cause de leur comportement

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Cameroun : les Policiers sont agressés par les civils à cause de leur comportement
Cameroun : les Policiers sont agressés par les civils à cause de leur comportement

Africa-PressCameroun. • Le sondage d’opinion a été lancé sur la page Twitter SND30 2020-2030

• Près de 50 personnes y ont participé

• Les Policiers sont victimes de leur propre turpitudes

Les relations entre les forces de l’ordre et les citoyens sont, à quelques exceptions près, toujours tendues. Elles sont empreintes de violence de manière réciproque. Si les Policiers sont dépositaires de la force publique et par ricochet de la violence légitime, cela n’empêche pas les citoyens d’user également de la violence envers les agents. Soit c’est pour se défendre d’une agression ou carrément se venger d’une situation d’injustice.

Mais qu’est-ce qui peut expliquer cette relation quasi conflictuelle entre civile et force de l’ordre ou plus précisément qu’est-ce qui pousse les civils à perpétrer des actes de violence envers les Policiers, censés les protéger ?

Pour trouver une esquisse de réponse à cette interrogation légitime, un sondage d’opinion a été lancé sur la page Twitter SND30 2020-2030. « Comment expliquer les actes de violence de certains citoyens envers nos forces de Police. ?», c’est la question à laquelle devraient répondre les internautes. Trois propositions leur ont été soumises. Les participants devraient répondre si c’est du fait des « policiers eux-mêmes » ou de « l’absence de répression » ou simplement de la « méconnaissance de la loi ».

Chose curieuse, les internautes se sont accordés à dire que si les citoyens sont amenés à user de la violence envers les Policiers, c’est à cause des « policiers eux-mêmes » (57%). Au même moment près de 33% des sondés pensent que c’est la « méconnaissance de la loi » qui est à l’origine de cette situation. Seuls 10% pensent que c’est « l’absence de répression » qui favorise la méfiance ou la guerre entre civile et Policier.

Cette enquête même si elle a rassemblé juste une cinquantaine de personnes démontre à suffisance l’état d’esprit des Camerounais qui continuent de nourrir un désamour envers leur policier

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