
Africa-Press – Cameroun. • Sur 18 membres seulement 4 sont en situation régulière
• Leur mandat est de 4 ans renouvelables
• Ils ont été nommés depuis le 25 avril 2013
Sur 18 membres, ils ne sont que 4 qui régissent de façon régulière leurs fonctions. Leurs mandats sont arrivés à expiration depuis le 25 avril 2021. Ces mandats sont de 04 ans « éventuellement renouvelables » d’après la loi Parmi les membres en situation irrégulière, il y a Peter MBU, Élie MBONDA, Jules MANA NSCHWANGELE, HAMAN DAIROU, Thomas MBONDA EJAKE, Pierre Roger BEKONO EFANDENE, ALI ADAMOU, Dieudonné BELLE AMOUGOU, SADOU DAOUDOU, Cécile MBOMBA NKOLO, Marie Apolline AMOUGOU, Dorothy DJEUMA mais aussi le Président du conseil électoral Enow ABRAHAMS EGBE. Les 04 membres aux mandats valides ce sont Pierre TITI NWEL, SALIFOU NJIPENDI, MOHAMADOU BOUBACAR et Christopher TIKU TAMBE. Décédée en juillet 2020, Delphine TSANGA n’a toujours pas été prévu.
Des problèmes congénitaux
Depuis sa création fin 2008. Elections cameroon est née avec ses tares. En décembre 2008, le chef de l’Etat nomme des responsables au sein de cet organe. Premier constat, ils sont pour l’essentiel des hauts cadres du Rdpc, son parti politique. La société civile monte au créneau et dénonce. Ils démissionnent officiellement.
Entre temps, le Social democratic front dépose une plainte devant la Cour suprême pour constater l’illégalité d’Elecam. Au sein d’Elecam deux organes juxtaposés ont souvent été au centre d’une querelle de personnes. Le directeur général des élections et le président du Conseil électoral se livrent une bataille d’égo d’une rare curiosité. Chacun revendiquant la légalité de ses actes. Paul Biya qui a nommé les deux personnalités a d’abord laissé faire, à tel point que les deux hauts commis de l’Etat se comportaient lors des cérémonies officielles, comme des gamins dans une cour de récréation. Puis, il a limogé Sani Tanimou.
Lors des élections 2013, Elecam a été fragilisé. Le Rdpc, le parti au pouvoir a fait des curieux tripatouillages en changeant les noms de certains candidats après avoir pourtant déposé les dossiers. Mieux, le Rdpc a trainé Elecam devant la chambre administrative de la Cour suprême pour protester contre le rejet des certains dossiers. Au cours de l’audience consacrée à ces affaires, les mandataires de ce parti ont humilié Elecam qui s’est aussi très mal défendu, forçant ainsi Me Mbah Ndam de porter sa toge pour voler au secours de l’institution. Le fond du problème à Elecam, c’est son organisation même. La Direction générale, tout puissante qui gère à la fois le budget, le personnel, et les opérations électorale et référendaire se plierait difficilement aux injonctions d’un Conseil électoral, espèce de conseil d’administration, mais sans pouvoir véritable.




