‘Opération Guerandi Mbara’: la première grande frappe de la DGRE en Europe, signée par Eko Eko

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'Opération Guerandi Mbara': la première grande frappe de la DGRE en Europe, signée par Eko Eko
'Opération Guerandi Mbara': la première grande frappe de la DGRE en Europe, signée par Eko Eko

Africa-Press – Cameroun. Nommé en 2010 à la tête de la DGRE, le commissaire divisionnaire Maxime Eko Eko a marqué son règne à la tête de l’institution, à travers plusieurs arrestations spectaculaires dont celle d’ancien ministre Abah Abah.

Mais l’une des arrestations de Camerounais à l’Etranger, notamment en Europe, aura été celle de Guerandi Mbara. Mbara était un haut gradé de l’armée camerounaise qui a déserté et s’est réfugié en Bulgarie. En 2013, soit trois ans après sa nomination à la tête de la DGRE, Eko Eko recrute un espion européen à la retraite; un colonel de l’armée portugaise chargé de mettre la main sur le déserteur.

Mission accomplie. Guerandi Mbara a été arrêté puis ramené à Yaoundé. Selon plusieurs camerounais, le déserteur qui a été condamné à mort a été exécuté sans l’ombre, dans la plus grande des discrétions.

Ngoh Ngoh et la fin de la toute puissance de Eko Eko

L’autonomie de gestion de la DGRE a pris un coup avec l’arrivée du tout puissant Ferdinand Ngoh Ngoh qui a remplacé Laurent Esso. Avec ce dernier, Maxime Eko Eko s’entendaient très bien et même considérés comme des alliés.

Rapidement, Ferdinand Ngoh Ngoh qui n’aimait pas du tout Eko Eko s’est opposé à plusieurs opérations de ce dernier, et a même demandé des explications à ce dernier sur des dépenses effectuées par ce dernier. Une chose qui n’est jamais arrivée, alors que la DGRE n’avait jamais expliqué des dépenses ou du moins, ne faisait des rapports au chef de l’Etat en personne, même si l’agence était placée sous la tutelle administrative du secrétaire général de la présidence.

“Entre Eko Eko et Ngoh Ngoh, le courant ne passe pas. La tutelle administrative du secrétaire général est un obstacle aux projets du premier. Il ne supporte pas que Ngoh Ngoh lui demande de justifier les budgets qu’il demande, considère que ses questions sont déplacées et que la tutelle administrative ne veut pas dire tutelle opérationnelle”, nous apprend Jeune Afrique dans un article il y a quelques jours.

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