‘Si Samuel Eto’o dit que tu as volé, tu dois te considérer comme une voleuse’

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‘Si Samuel Eto’o dit que tu as volé, tu dois te considérer comme une voleuse’
‘Si Samuel Eto’o dit que tu as volé, tu dois te considérer comme une voleuse’

Africa-Press – Cameroun. Le livre l’arnaque livre les méthodes d’humiliation de Samuel Eto’o à la Fédération camerounaise de football. L’une de ses victimes s’est confiée à Jean Bruno Tagne, l’auteur du livre sorti le 11 décembre dernier.

« Ma sœur, qu’ai-je fait pour mériter cette humiliation ? », lui demande-t-elle.

En réponse, sa « grande sœur » lui fait savoir, avec la froideur du serpent: « Samuel m’a dit que si tu ne veux pas que cette affaire se termine mal pour toi, tu vas à la Fédération demain, tu remets les clés de ton bureau, tu fais la passation de service normalement et alors, il pourra peut-être te recevoir.

Et quand il va te recevoir, tu pleures, tu supplies, jusqu’à ce que la morve coule. C’est alors qu’il verra s’il peut donner une fin heureuse à ton affaire. » »

……….

« Liliane ! Dis-moi, qui te manipule ainsi ? Tu dois me le dire.

Samuel parle, toi aussi tu réponds ? Si Samuel a dit que tu as volé, tu dois te considérer comme une voleuse. Si Samuel dit que tu as volé à la Fédération, tu dois considérer que c’est vrai, parce que Samuel ne peut pas mentir. Tu es qui ? », demande-t-elle, hystérique.

Liliane Mbog Binyet tente de lui expliquer ses états de service et de lui parler de tous les documents qu’elle a constitués sur son licenciement abusif, des lettres et toutes les décharges ainsi que les courriels.

Son interlocutrice n’en démord pas. « Je vais te donner un conseil en tant que grande sœur. Jette tout ça ! Brûle tout ça ! Parce que tu ne peux pas affronter Samuel. Samuel va t’écraser comme une mouche. J’ai travaillé avec Samuel pendant la campagne, j’ai vu Samuel manipuler les magistrats à sa guise.

J’ai vu Samuel avoir les officiers de police dans sa poche. Aucun magistrat ne peut te donner raison devant Samuel », tranche-t-elle avec un cynisme insoutenable. Cette réaction n’a plus rien de normal, pense Liliane Mbog Binyet. Elle relève de l’envoûtement.

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