Vie des partis politiques: L’UPC tient son huitième congrès ordinaire du 11 au 12 septembre 2021

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Vie des partis politiques: L’UPC tient son huitième congrès ordinaire du 11 au 12 septembre 2021
Vie des partis politiques: L’UPC tient son huitième congrès ordinaire du 11 au 12 septembre 2021

Africa-PressCameroun. L’Union des Populations du Cameroun (UPC) tient son huitième congrès ordinaire du 11 au 12 septembre 2021 au palais des Congrès de Yaoundé. Une assise convoquée par le Comité directeur de l’UPC à l’issue des travaux du 12 décembre 2020 à Boumnyebel. Ce parti politique, le plus vieux parti d’opposition au Cameroun, est davantage caractérisé par des divisions internes. Ainsi, ces assises interviennent après l’échec de l’unité recherchée par l’assemblée générale des cadres du parti du crabe le 3 août 2021.

Pour mieux comprendre et faire comprendre les enjeux de ce huitième congrès de l’UPC, le quotidien Cameroon Tribune est allé à la rencontre d’un diplômé en histoire politique, le Dr. Jocelyn Olomo Manga. Pour lui, «il sera question lors de ces assisses, de dresser le bilan et de trouver les voies et moyens pour reconquérir le terrain perdu lors des dernières consultations électorales. L’on tentera aussi de mettre en place, une nouvelle direction à même de tenir compte de toutes les sensibilités, et enterrer ainsi définitivement la hache de guerre entre les factions rivales», écrit le journal.

A la question de savoir ce que peut apporter ce congrès dans la consolidation de l’unité au sein de cette formation politique, le Dr. Jocelyn Olomo Manga répond que: «dans un contexte de deux congrès unitaires à des dates différentes par les supposés dirigeants d’un même parti, les chances de recoller les morceaux restent minces. Il n’y a donc rien à attendre de ce 8e congrès dit unitaire. Autrement dit, il ne peut pas apporter grand-chose dans le sens de la consolidation de l’unité de l’UPC. D’ailleurs, dans les préparatifs, les états-majors des différentes tendances ne sont pas ensemble. Chacun se prépare de son côté», lit-on.

Pour expliquer cette éternelle guerre de clans dans l’UPC, le diplômé en histoire politique raconte que: «les divisions actuelles partent du fait qu’au moment du retour à la légalité en 1991, les gens sortaient d’horizons divers. Il y a ceux qui sont restés au Cameroun après la lutte de l’indépendance, et ceux qui sont allés en exil à travers le monde. Ils n’ont pas la même culture. Certains sont même devenus communistes. Chacun s’est frotté à différentes cultures dans ses milieux d’accueil. Ceux qui sont restés au pays sont pour la plupart entrés dans le parti unique, d’où la pluralité des visions politiques et idéologiques», peut-on lire.

Wilfried ONDOA

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