Africa-Press – Cameroun. Le nouvel exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF), conduit par le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe, a décidé de jouer la carte de la rigueur. Quelques semaines seulement après son élection, la nouvelle équipe dirigeante de l’institution panafricaine a décidé de tordre le cou aux mauvaises pratiques qui plombent le développement du football africain. La première étape significative dans cette dynamique de changement a été amorcée le 3 mai dernier. L’instance faitière du football africain a en effet annoncé la suspension officielle de 23 stades de football sur le continent, pour non-respect des normes dans le cadre des exigences liées à l’homologation et la supervision des enceintes pour les qualifications de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022.
Les 23 pays concernés sont le Mali, le Libéria, La République Centrafricaine, la Namibie, le Malawi, le Sénégal, le Burkina Faso, le Burundi, la Gambie, l’Eswatini, le Soudan du Sud, la Somalie, les Seychelles, Sao Tomé, le Niger, le Lesotho, le Tchad, l’Érythrée, le Malawi, les Iles Maurice, la Réunion, la Sierra Leone et Zanzibar.
Le Cameroun est épargné par ces décisions de la CAF. Le pays de Samuel Eto’o dispose d’un large éventail de choix de stades pour les qualifications. Cinq enceintes ont été homologuées. Il s’agit du Stade de la Réunification de Douala, du Limbe Omnisport Stadium, du Stade Roumde Adjia de Garoua, Stade Omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé et le Stade de Japoma.
Pour mémoire, les Lions Indomptables du Cameroun vont évoluer dans la poule D, dans le cadre des éliminatoires de la prochaine Coupe du Monde. Ils vont défier la Côte-D’ivoire, le Mozambique et le Malawi.
