Super Bowl 2022 : les Rams de Los Angeles remportent la compétition à domicile face aux Bengals de Cincinnati

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Super Bowl 2022 : les Rams de Los Angeles remportent la compétition à domicile face aux Bengals de Cincinnati
Super Bowl 2022 : les Rams de Los Angeles remportent la compétition à domicile face aux Bengals de Cincinnati

Africa-Press – Cameroun. Les Californiens ont battu l’équipe du Midwest 23 à 20, dimanche, à Inglewood. Il s’agit de la deuxième victoire de leur histoire. Le traditionnel show musical de la mi-temps a été animé par Kendrick Lamar, Dr. Dre, Eminem, Snoop Dogg et Mary J. Blige.

Et Cooper Kupp capta la passe de Matthew Stafford pour le touchdown à 85 secondes de la fin : les Rams de Los Angeles ont remporté le deuxième Super Bowl de leur histoire en battant (23-20) les Bengals de Cincinnati, au terme d’une finale au suspense insoutenable, dimanche 13 février.

Ainsi s’achève le championnat de la Ligue professionnelle de football américain (NFL), dans la lignée de play-offs exceptionnels marqués par des scénarios de matches incroyables. Et, comme dans un film hollywoodien au sein du SoFi Stadium d’Inglewood, près de Los Angeles, ce Super Bowl, 56e du nom, a connu son lot de rebondissements.

Sacrés une première fois en 2000, quand la franchise était installée à Saint-Louis (Missouri), les Rams succèdent au palmarès aux Buccaneers, qu’ils avaient éliminés mi-janvier, accélérant, sans le savoir encore, le départ à la retraite du légendaire Tom Brady, septuple champion.

Cette victoire surprise était en soi une revanche prise sur le légendaire quarterback, qui les avait privés du titre en 2018, remportant alors sa sixième bague avec les New England Patriots.

Et comme Tampa Bay en 2021, Los Angeles aura finalement réussi à être champion en jouant un Super Bowl dans son antre.

Pourtant, ils n’ont pas vraiment eu l’impression d’évoluer à domicile, tant le flambant neuf SoFi à 5,5 milliards de dollars (4,85 milliards d’euros), rempli par 70 000 spectateurs, était tigré d’orange et noir et tant les fans des Bengals se sont fait entendre.

Si ce n’étaient le soleil, les 30 °C ambiants et les dizaines de célébrités présentes, de Dwayne « The Rock » Johnson, qui a annoncé les deux équipes, à Jennifer Lopez en passant par Kareem Abdul-Jabbar, Shaquille O’Neal, Sean Penn, Samuel L. Jackson, Charlize Theron et Ye (Kanye West), visage totalement recouvert d’un voile noir, on se serait cru dans l’Ohio.

Le début de match ne fut cependant pas à l’avantage des visiteurs, puisque les Rams ont réussi deux touchdowns aux premier et deuxième quart-temps, Matthew Stafford trouvant d’abord Odell Beckham Jr puis Cooper Kupp, déjà lui, après une série d’attaques qui ont donné le tournis à la défense des Bengals (13-3).

Mais Cincinnati a répondu immédiatement. Joe Burrow, guère à son avantage jusque-là, malgré quelques bons « drives », a combiné avec Joe Mixon, qui a joué les quarterbacks et trouvé Tee Higgins pour le touchdown (13-10).

Aussitôt relancé, le match a alors connu un gros tournant quand Beckham Jr s’est blessé tout seul au genou gauche. En octobre 2020, alors qu’il évoluait avec les Cleveland Browns, il avait été victime d’une rupture des ligaments croisés contre ces mêmes Bengals. Cette malédiction a momentanément mis KO les siens.

Car après le show de la mi-temps, au top du hip-hop, entre crème de la crème actuelle incarnée par Kendrick Lamar et revival vintage avec Dr. Dre, Eminem, Snoop Dogg, Mary J. Blige et 50 Cent en invité surprise, les Bengals ont effectué un début de seconde période tonitruant.

Dès son premier lancer, « Joe cool » a envoyé le genre de passe « hallelujah » qu’on tente généralement en ultime recours et 70 yards plus loin, Tee Higgins, auteur d’un doublé, l’a captée pour aller au touchdown. Une action superbe, quoique entachée d’une faute non sifflée, le receveur ayant dans sa course attrapé la grille du casque de son défenseur (17-13).

Sur quoi Stafford, à son tour à la manœuvre, était intercepté pour la deuxième fois du match. Mais ses défenseurs ont fait la différence, faisant subir l’enfer à Burrow, qui s’est fait saquer huit fois, record battu pour un Super Bowl. Et chaque buteur a fait son job : Evan McPherson, à 100 % comme depuis le début des play-offs, a porté le score à 20-13 pour les Bengals, réduit ensuite à 20-16 par Matt Gay.

Pour Cincinnati, cette défaite sur la dernière marche est la troisième après celles concédées en 1982 et 1989 contre les San Francisco 49ers. Probablement la plus dure à encaisser.

Il s’agissait de la première finale du championnat de la Ligue nationale de football (NFL) de l’ère post-Tom Brady, qui a mis un terme le 1er février à sa prodigieuse carrière, longue de vingt-deux saisons, fort de sept bagues remportées, dont la dernière en 2021 avec les Tampa Bay Buccaneers.

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