Cameroun : 3 ans après, le chantier de la stèle en mémoire des victimes d’Eséka, toujours abandonné

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Cameroun : 3 ans après, le chantier de la stèle en mémoire des victimes d’Eséka, toujours abandonné
Cameroun : 3 ans après, le chantier de la stèle en mémoire des victimes d’Eséka, toujours abandonné

Africa-PressCameroun. • Le chantier lancé en 2018 toujours inachevé

• La stèle devrait servir à rendre hommage aux victimes de l’accident ferroviaire d’Eséka

• Le Cameroun va commémorer bientôt les 5 ans de ce drame

Au Cameroun, un accident dramatique d’un train affrété par une filiale du groupe Bolloré, avait fait 79 morts en octobre 2016. Deux ans après ce drame, un chantier de construction des stèles en mémoire des victimes de l’accident a été lancé par les autorités. Malheureusement, 3 ans après, le chantier est toujours abandonné alors que les Camerounais s’apprêtent à commémorer les 5 ans de ce drame toujours vivace dans les mémoires.

Le chantier porté par le ministère des Arts et de la Culture, à l’initiative du chef de l’État, n’évoluent plus depuis fort longtemps. Il y a un an, la commune d’Eseka écrivait ceci sur sa page Facebook : « Où est passée la stèle de commémoration de l’accident ferroviaire d’Eséka ? Le chantier de la stèle, avec maître d’ouvrage le MINAC, est en arrêt depuis longtemps. Pas même l’ombre d’un employé. Il devient même presque difficile de voir ce chantier, tellement la broussaille s’y est installée. Qu’est-ce qui fait problème ? Il faut achever ce chantier pour honorer la mémoire des disparus », se lamentait-elle.

Malheureusement un an après cette réaction, les lignes n’ont malheureusement pas bougé. Le chantier est toujours abandonné au grand dam des victimes et de leur proche. L’on se demande ce qui se passe réellement avec cet ouvrage ô combien important pour la mémoire des victimes. Y’a-t-il eu entre-temps un détournement de fonds ?

C’est le lieu d’interpeller à nouveau le ministre des Arts et de la Culture (Minac) qui portait l’initiative.

L’ouvrage devrait à terme être constitué de cinq principaux ouvrages, sur environ 3 000 mètres carrés dont la stèle proprement dite, un box administratif, un forage, des panneaux solaires et d’aménagements autour du site. « Il est question pour le chef de l’État d’inscrire ce drame dans la mémoire de la République. Une stèle pour allumer sur les lieux du drame à la gare d’Eséka, un feu inextinguible, le feu de l’espérance. Tout est fin prêt pour que cette stèle commémorative soit érigée afin que la mémoire des disparus soit célébrée », avait rassuré Moulle Kombi

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