Africa-Press – Cameroun. Le coup d’envoi de la campagne a été donné ce jour à Yaoundé au siège de « Synergies africaines », piloté par la Première dame camerounaise, Chantal Biya, initiatrice du projet. C’était sous la présidence du ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, Mounouna Foutsou. Pendant deux semaines, 600 pairs éducateurs, formés au préalable pour mieux assurer leur mission de sensibilisation, vont distiller des messages pour convaincre, persuader et prévenir les jeunes contre la pandémie du Sida. Cela passe également par le dépistage volontaire avec des tests de dépistage rapide, suivi de la remise des résultats rapides et des kits de protection (préservatifs).
Comme l’an dernier, cette 19e édition de « Vacances sans sida » se tient dans un contexte de crise sanitaire. D’où le renforcement des mesures barrières sur le terrain pour ne pas constituer les facteurs de transmission du coronavirus. En dehors des descentes sur le terrain, l’accent est également mis sur la communication digitale pour toucher le maximum de personnes.
Pour Jean Stéphane Biatcha, secrétaire exécutif de « Synergies africaines », « il est question d’encourager les jeunes à se dépister pour mieux combattre la pandémie ». Il est ainsi question d’utiliser les nouveaux médias que sont les réseaux sociaux pour toucher ceux qui ne vont pas généralement dans les activités communautaires mais qui sont bien présents dans les réseaux sociaux.
Avec plus de 37 000 nouveaux cas détectés en 2020, le Cameroun totalise plus de 600.000 personnes vivant avec le sida. Mais le pays infléchit la courbe des contaminations avec un taux de prévalence de 2,7%. D’où l’importance de la sensibilisation qui contribue significativement à la baisse de cette prévalence, à côté entre autres mesures telles que le traitement antirétroviral rendu gratuit depuis 2007.