Africa-Press – Cameroun. Ils se recrutent dans les 78% des citoyens qui avouent avoir une bonne connaissance de la pandémie.
66 % des Camerounais sont non favorables à la vaccination. Cette donnée statistique est le résultat d’une étude du cabinet Cible qui a été recruté par Afrobarometer, un réseau panafricain, indépendant, à but non lucratif de recherche de sondage qui produit des données sur les expériences et appréciations des Africains relatives à la qualité de vie, à la gouvernance et à la démocratie. L’étude a été menée auprès de 1200 personnes dont l’âge varie de 18 ans et plus dans le cadre du 8ème tour, une opération menée du 17 février au 08 mars 2021. Dans le même document, on apprend que « 73% des Camerounais n’ont pas assez confiance en le gouvernement d’assurer un vaccin sûr contre le Covid19 ». Les populations ont été appelées à répondre à la question de savoir à quel point elles font confiance au gouvernement pour assurer un vaccin « sûr ». Bien que conduite longtemps avant la décision du gouvernement d’acquérir plus de deux millions de doses de vaccins, l’enquête de Cible a le mérite de remettre sur la table la fameuse problématique de l’adhésion des populations aux vaccins contre la pandémie, et pour laquelle un débat a été ouvert, obligeant par l’occasion les membres du gouvernement à se faire administrer le vaccin en mondovision.
Statistiques
Dans la même mouvance, le r a p p o r t d’Afrobarometer/Cible révèle que 78% des citoyens ont reconnu avoir une bonne connaissance de la pandémie ; 58% ont soutenu qu’on va assister à une faible gravité de la situation dans les jours à venir. On retient également que 54% ont apprécié de manière globale les efforts du gouvernement dans la lutte contre la pathologie tandis que 70% l’ont été en rapport avec la communication du gouvernement ; 57% sont restés attentifs à la gestion de la Covid-19. Bien plus, 70% notent qu’il y a eu iniquité des actions gouvernementales face au mal alors que 64% n’ont pas confiance aux statistiques du gouvernement, et que 74% ont constaté une absence de transparence dans la gestion des fonds alloués au Covid-19.
