
Africa-Press – CentrAfricaine. À Bambari, les soldats FACA n’ont pas apprécié l’intégration des anciens rebelles de l’UPC dans les unités mixtes chargées de traquer le chef rebelle Ali Darassa, chef d’État major de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), et coordonnateur militaire de l’UPC. Selon eux, ces ex-rebelles, qui ne sont pas formés et incorporés dans les forces armées centrafricaines (FACA), constituent toujours un danger permanent non seulement pour eux, mais aussi pour tous les Centrafricains. En plus, ils les considèrent toujours comme leur ennemi, cible à abattre.
C’est ainsi que dans la nuit du vendredi à samedi 15 janvier 2022, un ex-colonel de l’UPC, surnommé ambassadeur, a été abattu froidement par les soldats FACA à Bambari, son corps jeté dans la rue. Selon certains témoins, cet ancien officier de l’UPC, qui a récemment déposé son arme, aurait demandé de permission aux mercenaires russes pour regagner son domicile et aller se soigner à l’hôpital. Mais pour les soldats FACA, cet homme n’inspire pas confiance, et pourrait jouer au double jeu. La seule solution, « c’est de l’éliminer ». C’est ainsi que dans la nuit du vendredi à samedi 15 janvier 2022, trois soldats FACA, qui l’ont suivi discrètement depuis le centre-ville, l’ont froidement abattu à quelques mètres de chez lui.
Mais à l’annonce de sa mort, c’est la colère et la stupéfaction au sein de ses collègues anciens rebelles de l’UPC. Ils craignent désormais publiquement pour leur sécurité.
Rappelons qu’à Bambari, il y’a quatre unités chargées de traquer le chef rebelle Ali Darassa et ses combattants. Il s’agit des soldats FACA, des mercenaires russes, des miliciens Anti-Balaka et les ex-rebelles de l’UPC
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