Africa-Press – CentrAfricaine. Le samedi 21 juin 2025, une nouvelle dramatique a agiter la République centrafricaine: le Président Faustin-Archange Touadéra a été évacué d’urgence en Belgique pour des problèmes de santé graves, comme l’annonce le communiqué du Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC), publié le 24 juin 2025. Signé par son porte-parole, Martin Ziguélé, ce texte appelle à une communication honnête de la part du gouvernement tout en souhaitant un prompt rétablissement au chef de l’État. Mais ce qui choque, c’est le décalage entre les faits rapportés par les médias et le discours officiel, qui persiste à nier la réalité.
Selon le BRDC, « le Peuple centrafricain a appris, non sans émoi, les graves ennuis de santé du Président de la République, ayant nécessité son évacuation sanitaire d’urgence en Belgique, aux aurores, le samedi 21 juin 2025 ». Cette information, publiée d’abord par un média centrafricain, Corbeau News Centrafrique, est finalement reprise par de grands médias à travers le monde, est désormais incontestable. Pourtant, le Ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, s’obstine à affirmer que le Président « se porte comme un charme ». Le BRDC fustige cette attitude, qualifiée d’irresponsable, qui cherche à masquer la vérité au lieu de l’assumer.
Pour le BRDC, ce n’est pas la première fois que le gouvernement adopte une posture de déni face à des enjeux majeurs. En minimisant la gravité de la situation, il alimente la méfiance des Centrafricains. Cette opacité pose question: pourquoi refuser de dire la vérité sur un sujet aussi important? Demande le BRDC.
Le communiqué du BRDC rappelle une réalité fondamentale: « le Président de la République est une institution ». Son état de santé concerne directement le peuple, car il joue un rôle clé dans le fonctionnement de l’État. En période d’incertitude, comme le souligne le BRDC, « l’état réel de santé du Président Touadéra » préoccupe légitimement les citoyens. Sans une communication claire, le risque est grand de voir la confiance envers les institutions s’effriter davantage.
Le gouvernement, en choisissant de taire ou de déformer les faits, manque à son devoir de transparence. Cette attitude n’est pas seulement décevante, elle est problématique dans un pays où la stabilité repose sur des institutions solides et une gouvernance crédible. Le BRDC tape juste en pointant du doigt cette dérive, qui semble refléter un réflexe plus large de l’administration actuelle: privilégier l’image au détriment de la vérité.
Devant ce constat, le BRDC exige « une communication gouvernementale expurgée de toute volonté de manipulation de l’information ». Cette demande n’a rien d’excessif: elle répond à une attente légitime du peuple centrafricain, qui mérite de savoir ce qui se passe au sommet de l’État. Dans un contexte où la santé du Président peut avoir des répercussions sur la gouvernance, l’honnêteté est un impératif, pas une option.
Le BRDC, tout en exprimant « ses souhaits sincères de prompt rétablissement » au Président Touadéra, joue un rôle essentiel en rappelant au gouvernement ses responsabilités….
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