Africa-Press – CentrAfricaine.
Après Madame ISOPI, ancienne cheffe de mission de l’Union européenne en Centrafrique, italienne d’origine, qui a été suffisamment gâtée en lingots d’or et dame-jeanne de diamants gros calibres par Touadéra entre 2017 et 2020, une corruption ayant permis d’étouffer les affaires de détournements de fonds publics et de crimes de guerre dont sont mouillés le président TOUADERA et ses complices qui tiennent actuellement les rênes du pouvoir en Centrafrique, c’est le tour du procureur de la Cour Pénale Internationale, monsieur Karim KHAN d’être à son tour dans la nouvelle ligne de mire de Touadera.
Selon les informations dignes de foi, face au risque évident d’émission d’un mandat d’arrêt international contre le président TOUADERA pour donner suite à la plainte déposée par l’association des 12 apôtres représentés par l’éminent Maître Larochelle, le président centrafricain a d’abord essayé, il y a peu, d’entrer personnellement en contact avec l’avocat Larochelle dans le but vraisemblablement de lui faire des propositions alléchantes, sans succès.
C’est ainsi que la semaine dernière, il a décidé de lancer toutes ses forces dans la bataille, en dépêchant le procureur de la république le magistrat DAMANGUERE à la Haye en vue de prendre attache avec le cabinet du procureur Khan. Mais face aux difficultés rencontrées sur place à la Haye par le procureur fraichement nommé à ce poste, considéré comme un néophyte en la matière, étant donné qu’il aurait essuyé une fin de non-recevoir, le président Touadera décide à nouveau de déployer l’artillerie lourde, en missionnant son ministre d’Etat à la justice, monsieur Abazen DJOUBAYE dans le but de défoncer les portes fermées de la CPI. Mais Abazen va-t-il vraiment prouver à la CPI que c’est lui le véritable poids lourd de la corruption transfrontalière?
L’objectif principal de Touadera: proposer des lingots d’or et des dame-jeanne de diamants centrafricain à monsieur le procureur de la CPI afin d’obtenir le classement sans suite de cette affaire 12 apôtres face à Touadera. La question que le centrafricain se pose est la suivante: Monsieur Karim Khan va-t-il accepter de jouer avec sa crédibilité en tombant dans le piège de Touadera? Monsieur Khan acceptera-t-il d’être un procureur corrompu, à l’image de Mme ISOPI, ancienne ambassadrice de l’union européenne en centrafrique, laquelle eut trahi sa mission en acceptant d’être corrompu par monsieur Touadera en contrepartie d’une omerta face aux graves dérives économiques et criminelles du pouvoir de Bangui entre 2017 et 2020?
Monsieur le procureur, ne faites pas comme l’ambassadrice ISOPI de l’UE.
Il y’a lieu de rappeler qu’entre 2017 et 2020, la République centrafricaine a connu une forte instabilité avec d’importantes violences politiques, des conflits armés et des dérives économiques et criminelles, notamment liées au contrôle illégal des ressources naturelles (diamants, or) et à la corruption au sein du pouvoir, phénomène rapporté par diverses analyses et enquêtes indépendantes et internationales. Ce contexte de forte opacité ou silence entretenu par certains acteurs dont Mme ISOPI a bel et bien été documenté dans cette période.
Ce qui est sûr, les caméras sont embarquées: Gare au petit malin.
Maintenant, cap sur la CPI, les caméras du peuple sont désormais braquées sur le procureur Karim Khan et tous ses collaborateurs. Le suspense reste entier !
Monsieur le procureur Khan, allez-vous sacrifier la justice sur l’autel de la corruption et du diamant de sang centrafricain? Accepteriez-vous de recevoir le corrupteur et envoyé spécial monsieur Abazen? Wait and see !
Source: Corbeau News Centrafrique
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