Mise à jour sur la crise humanitaire en République centrafricaine

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Mise à jour sur la crise humanitaire en République centrafricaine
Mise à jour sur la crise humanitaire en République centrafricaine

Africa-PressCentrAfricaine.  Près de 210 000 personnes sont nouvellement déplacées en raison de l’escalade du conflit en République centrafricaine depuis la mi-décembre, ce qui porte le nombre total de personnes déplacées à 1,5 million, soit près d’un tiers de la population totale du pays.

Les personnes déplacées sont doublement touchées par la violence généralisée et le manque d’aide. L’insécurité qui règne dans tout le pays, combinée à la perturbation par les groupes armés de la route principale vers le Cameroun, retarde l’acheminement de l’aide humanitaire, notamment de la nourriture et des médicaments.

Le directeur national du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), David Manan, a déclaré:

“Nous sommes profondément préoccupés par l’augmentation alarmante des déplacements de population en République centrafricaine. Le nombre de personnes déplacées n’a jamais été aussi élevé depuis l’apogée du conflit en 2013/2014. Et si certaines personnes peuvent espérer pouvoir rentrer un jour, nous savons par expérience que beaucoup d’entre elles ne le pourront pas et pourraient se retrouver déplacées pendant des années”.

“La principale voie d’approvisionnement vers la République centrafricaine est encore largement perturbée, ce qui fait monter les prix des denrées alimentaires et entrave l’acheminement rapide des fournitures humanitaires. En outre, le conflit et l’insécurité actuels retardent l’acheminement de l’aide dans plusieurs régions du pays. Nous lançons un appel à toutes les parties au conflit pour qu’elles permettent aux biens et aux fournitures humanitaires nécessaires d’atteindre les personnes dans le besoin”.

“Les enfants et les jeunes sont de plus en plus exposés aux recrutements par des acteurs armés pour environ 30 euros, et beaucoup de ces jeunes portent les cicatrices et de ce qu’ils ont vécu toute leur vie. C’est un triste rappel de la manière dont nous, en tant que communauté internationale, n’avons pas réussi à protéger ces jeunes et à leur offrir d’autres opportunités et l’espoir d’un avenir”.

Citation d’une personne nouvellement déplacée en dehors de Bangui :

“Depuis que nous sommes ici, nous sommes restés sous cet arbre. Nous sommes sur le sol. Nous souffrons beaucoup et nous n’avons rien à manger. Ce sont les bonnes gens qui nous ont apporté des feuilles de manioc. Le prix du manioc a augmenté et nous ne pouvons pas nous le permettre”. dit Anne Kobangue, nouvellement déplacée à Liton, à 22 km de Bangui.

Faits et chiffres :

Pour des interviews ou de plus amples informations, veuillez contacter :

Tom Peyre-Costa, conseiller régional pour les médias en Afrique centrale et de l’ouest : [email protected] | Whatsapp : +33 6 58 51 83 91 | Skype : tom.peyre-costa

L’équipe médiatique du NRC à Oslo : [email protected] | Téléphone : +47 905 623 29

Tom Peyre-Costa

Conseiller régional pour les médias en Afrique centrale et de l’ouest

 

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