plusieurs cartons de bonbons saisis par les services du ministère du commerce

12
plusieurs cartons de bonbons saisis par les services du ministère du commerce
plusieurs cartons de bonbons saisis par les services du ministère du commerce

Africa-Press – CentrAfricaine. Le ministère du commerce a intercepté, ce jeudi 26 janvier, des cartons de bonbons en phase de réexportation illégale. L’opération, conduisant à cette saisie, a eu lieu au PK 26 sur la route de Boali.

C’est au total, près d’un millier de cartons de bonbons qui ont été saisis dans un camion de transport de marchandises ce jeudi. Le véhicule était en partance du Cameroun. Ne détenant pas de documents d’exportation, il a été reconduit à Bangui pour des vérifications.

Après près de trois heures de décharge, le contrôle indique que ces produits arrivent à expiration entre les mois de mai et novembre 2023.

« Mévente » ?

“Les raisons avancées par les commerçants sont qu’ils ont amené au moins 6.000 cartons et ont réussi à en évacuer au moins 5.200 et il restait 800 cartons. Ils ont aussi évoqué une raison de mévente qui les a poussés à ré-exporter le produit. Nous nous sommes interrogés : est-ce que les produits vont effectivement traverser la frontière du moment où ils n’ont même pas respecté les procédures de réexportation de ces produits”, s’est demandé Zacharie Pissaré, directeur de la concurrence et de la consommation au ministère du commerce.

Même si, selon lui, ces produits ne sont pas encore périmés, les conditions de conservation sont peu hygiéniques.

Plus de peur que de mal

“Nous sommes en présence de deux qualités de bonbon. Il y a la qualité de couleur blanche qui expire normalement le 11 novembre 2023 et une autre qualité de couleur orange dont la date d’expiration est fixée au 22 mai 2023. La conclusion que nous pouvons tirer est que les bonbons ne sont pas impropres à la consommation. Ce sont les conditions de conservation que nous déplorons parce que nous retrouvons certains sachets dans des sacs et même des cartons en lambeaux”, a précisé Zacharie Pissaré, directeur de la concurrence et de la consommation au ministère du commerce.

Finalement, les produits seront restitués au propriétaire. Selon Zacharie Pissaré, un mécanisme de suivi sera mis en place sur chaque poste de contrôle jusqu’à ce que le véhicule quitte le territoire centrafricain.

Pour plus d’informations et d’analyses sur la CentrAfricaine, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here