Africa-Press – CentrAfricaine. L’accord signé le 10 juillet 2025 entre le gouvernement centrafricain et les deux chefs rebelles Ali Ndarassa de l’UPC et Ousmane Sembé Bobo des 3R continue de susciter une vague d’adhésion au sein de la population. Pour de nombreux Centrafricains, cet acte marque un tournant dans la quête de paix et de réconciliation nationale.
Malgré l’historique de revirements, comme le retrait d’Ali Ndarassa de l’accord de Khartoum de 2020 pour rejoindre ensuite la CPC, le gouvernement a estimé qu’il était judicieux de relancer les négociations afin de créer les conditions d’élections apaisées et d’un retour durable à la stabilité.
Pour plusieurs observateurs, ce type d’initiative centrée sur un dialogue entre Centrafricains est à encourager.
«Il vaut mieux dialoguer entre nous plutôt que de faire appel systématiquement à des institutions internationales. Ce genre d’accord n’est ni partisan ni personnel: c’est l’intérêt national qui est en jeu, pour permettre à notre pays d’avancer », a confié un analyste politique local.
Pour mémoire, l’accord de Khartoum signé en 2019 avait déjà réuni une dizaine de groupes rebelles. Celui de Ndjamena, conclu en avril 2025, a été renforcé par la signature du nouvel accord à Bangui, le 10 juillet 2025, dans l’enceinte de la Cité des Chefs d’État.
Cet accord constitue une étape cruciale pour une République Centrafricaine marquée par des décennies de crises militaro-politiques. Il représente une opportunité de tourner la page et d’impliquer tous les acteurs du pays dans un processus inclusif visant à bâtir un avenir fondé sur la paix, la justice et le développement durable.
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