ce que l’on sait des échanges de l’Ambassadeur français Bruno Foucher avec le CSISCA

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ce que l’on sait des échanges de l’Ambassadeur français Bruno Foucher avec le CSISCA
ce que l’on sait des échanges de l’Ambassadeur français Bruno Foucher avec le CSISCA

Africa-Press – CentrAfricaine. Accompagné de sa délégation, l’Ambassadeur de France à Bangui, Bruno Foucher a effectué mardi 7 mai 2024 une visite au siège du Conseil Supérieur Islamique de Centrafrique (CSISCA) situé dans le 3ème arrondissement de Bangui où il a pu échangé avec les cadres de la communauté musulmane de Centrafrique. Les échanges avec le président du CSISCA, Hamat Déliris Rator, et les membres de son bureau, ont porté sur certaines doléances adressées par cette organisation communautaire à l’Ambassade de France lors d’une audience.

Ils sont plus d’une trentaine de personnes, cadres des organisations de la communauté musulmane à prendre part à ce moment d’échange avec la délégation de l’ambassade de France.

Il s’agit donc des organisations faitières composées des Imams, des scouts musulmans, des représentantes de l’organisation des femmes musulmanes, la plateforme pour le pèlerinage à la Mecque, l’organisation des cadres et musulmans intellectuels de Centrafrique.

Cet échange qui a démarré par une prière d’ouverture, a été un moment d’interaction entre les cadres musulmans présents avec le diplomate français. L’occasion a permis aux représentants de différentes organisations de la communauté musulmane de Centrafrique d’évoquer des avancées remarquables ayant conduit à la restauration de la paix, le vivre ensemble et la cohésion sociale entre les communautés chrétiennes et musulmanes dans le 3ème arrondissement de Bangui durant les conflits armés.

« C’est un immense plaisir pour notre bureau de vous recevoir dans cette circonstance où il fait très chaud. Vous êtes chez-vous en République centrafricaine dans le milieu musulman, nous vous souhaitons la bienvenue. Votre nomination en Centrafrique n’est pas un fait du hasard. Le CSISCA est la seule organisation musulmane qui coiffe tous les musulmans de Centrafrique dans les 20 Préfectures. Nous avons des représentants au Conseil économique ainsi que dans toutes les instances républicaines. Dans les moments durs, la France nous a donnés des coups de main. Lors de notre audience à l’Ambassade de France, nous vous avons remis nos doléances et au nom du CSISCA, on souhaiterait à ce que vous preniez en compte les 40% de ces doléances », a souhaité Hamat Déliris Rator, Président du Conseil Supérieur Islamique de Centrafrique (CSISCA).

Selon le haut représentant français en Centrafrique, sa nomination en tant qu’ambassadeur a porté ces fruits avec la reprise des relations entre son pays et le gouvernement centrafricain.

« Je vous ai promis que je viendrai visiter votre bureau et c’est chose faite. Vous aviez également dit que ma venue en Centrafrique n’est pas un fait du hasard. C’est le président de la République qui m’a dit de venir ici afin de remettre la relation franco-centrafricaine dans le bon chemin, en droit chemin et je me suis attelé à cette tâche depuis mon arrivée et c’est réussi. C’est fait dans la mesure où je suis arrivé le 1er août et le 13 septembre, les deux présidents se sont rencontrés à Paris et ils m’ont demandé d’élaborer une feuille de route de reprise des relations entre les deux gouvernements qui étaient entretemps suspendues dans d’autres domaines », a martelé Bruno Foucher, Ambassadeur de France en Centrafrique.

Il a par la suite pris en compte les doléances du CSISCA adressées à l’Ambassade de France

«Concernant vos doléances, nous allons les regarder de très près au travers d’un domaine qui a la faveur des autorités françaises en ce moment, c’est la coopération avec les femmes. Cette visite n’est pas la dernière et j’espère que nous allons continuer à entretenir une relation régulière avec votre communauté et la France. Comme j’avais dit au président du CSISCA, ma porte est ouverte en cas de difficulté», a-t-il promis.

Les doléances du CSISCA adressées à l’Ambassade de France à Bangui sont entre-autres: la construction d’un orphelinat qui va accueillir tous les enfants sans distinction, la construction d’un forage, d’un bureau qui servira de siège au Conseil Supérieur Islamique de Centrafrique doté des matériels bureautiques.

Source: Ndjoni Sango

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