Africa-Press – CentrAfricaine. Le lancement officiel de la campagne électorale, le 13 décembre 2025, a mis en lumière un déséquilibre politique manifeste à Bangui. Alors que les candidatures d’Anicet Georges Dologuélé et d’Henri-Marie Dondra peinent à susciter un véritable engouement populaire, le président sortant Faustin Archange Touadéra semble, lui, capitaliser sur une dynamique électorale clairement favorable.
Dans la capitale centrafricaine, les premières activités de campagne des deux figures de l’opposition se sont déroulées dans un climat marqué par une mobilisation timide, contrastant fortement avec la présence massive et l’enthousiasme observés lors des sorties politiques du candidat du Mouvement des Cœurs Unis (MCU).
Cette différence d’adhésion populaire alimente les analyses sur la fragilité de l’opposition dès l’entame de la compétition.
À Bangui, Faustin-Archange Touadéra apparaît comme le principal bénéficiaire de ce début de campagne. Sa visibilité sur le terrain, son discours axé sur la stabilité et la continuité de l’État, ainsi que son ancrage institutionnel renforcent son image de candidat dominant, dans un contexte où ses adversaires peinent à fédérer au-delà de leurs cercles habituels.
Ce démarrage électoral confirme ainsi une tendance lourde. Car, la campagne s’ouvre avec un président sortant en position de force, tandis que l’opposition fait face au défi majeur de reconquérir une opinion publique encore largement acquise au pouvoir en place.
Source: Ndjoni Sango
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