Dialogue Permanent, Élections Inévitables, Dit Génération Consciente

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Dialogue Permanent, Élections Inévitables, Dit Génération Consciente
Dialogue Permanent, Élections Inévitables, Dit Génération Consciente

Africa-Press – CentrAfricaine. À l’approche des élections groupées prévues pour le 28 décembre, la plateforme de la société civile « Génération Consciente » réagit aux appels de certains leaders du Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC), qui réclament la tenue d’un dialogue politique inclusif avant les scrutins.

Dans une interview exclusive accordée à Radio Lengo Songo, son Coordonnateur, Alain Patrick De-Komah, a appelé les Centrafricains à « rester sereins » et à ne pas se laisser influencer par ce qu’il qualifie de « manœuvres politiques ».

Pour Alain Patrick De-Komah, les leaders du BRDC « profitent toujours des crises » et cherchent à bloquer le processus électoral. « Lorsque le sang coule, cela les intéresse. Parce qu’ils profitent du sang des Centrafricains pour faire leur beurre », a-t-il déclaré, exhortant la population à ne pas écouter ces « prophètes de malheur ».

Selon lui, cette opposition dite « démocratique » est en réalité dominée par une pensée unique qui refuse toute contradiction. « Lorsqu’une personne ne pense pas comme eux, cela crée immédiatement un problème », a-t-il souligné, estimant que les Centrafricains connaissent désormais ce jeu politique.

Le Coordonnateur de Génération Consciente a tenu à rappeler que le Chef de l’État est « toujours dans un esprit de dialogue ». Il a assuré qu’aucun parti politique ne se verrait refuser un échange avec le Président de la République, citant l’exemple du MLPC qui pourrait, selon lui, demander une rencontre sans difficulté.

« Le dialogue est permanent. Mais lorsque vous souhaitez rencontrer une haute personnalité comme le Président, il faut un minimum de respect: envoyer les thématiques à discuter, permettre à son équipe de préparer des réponses », a-t-il insisté, critiquant les démarches du BRDC qui se contenterait, selon lui, de « conférences de presse et déclarations à l’étranger ».

Concernant les menaces de boycott, Alain Patrick De-Komah a rejeté toute idée de blocage du processus électoral. « La question de dialogue ne peut pas être une épée de Damoclès. Quoi qu’il en soit, nous irons aux élections. Et ça, c’est déjà acté », a-t-il martelé.

Enfin, il a invité les leaders du BRDC à « se respecter » en tant qu’anciens responsables politiques, tout en soulignant que le peuple centrafricain aspire désormais à tourner la page des crises. « Les Centrafricains pensent positivement pour le bien de leur pays. Ces méthodes appartiennent à une autre ère », a-t-il fait savoir.

Source: Ndjoni Sango

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