Exode Massif Vers Birao Après Attaques Violentes

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Exode Massif Vers Birao Après Attaques Violentes
Exode Massif Vers Birao Après Attaques Violentes

Africa-Press – CentrAfricaine.
Des incursions armées soudanaises contraignent des centaines d’habitants à abandonner leurs villages pour se réfugier à Birao.

Des centaines d’habitants des villages périphériques de Birao convergent vers le chef-lieu de la Vakaga après une série d’attaques qui ont semé la panique dans l’extrême nord-est centrafricain.

En effet, le 6 juillet 2025, des affrontements ont éclaté entre les Forces armées centrafricaines, épaulées par une milice d’autodéfense locale, et des bandits armés soudanais qui ont préalablement braqué le député

suppléant de Birao et récupèrent sa moto. Ces combats ont causé des pertes humaines dans les deux camps et amplifier les tensions transfrontalières.

En riposte, des assaillants soudanais, lourdement armés, équipés de quatre véhicules et de motos, ont franchi la frontière pour s’en prendre aux villages de Bachama, Im-tidàte, Magouwa, Mocherrou, Boura et Irrédja, tous situés dans un rayon de 25 kilomètres autour de Birao. Les attaquants ont tiré des coups de feu, incendié des habitations et causé d’importants dégâts matériels. Face à cette violence, les villageois ont abandonné leurs biens pour entreprendre un exode à pied vers Birao, portant enfants et maigres bagages au dos.

La situation humanitaire à Birao se dégrade rapidement. Les déplacés manquent d’abris de fortune et subissent les intempéries, notamment les pluies récentes qui ont aggravé leurs conditions de vie. L’absence d’assistance immédiate expose ces populations à une détresse grandissante.

Les forces centrafricaines, dépassées par l’ampleur des événements, ont fait appel à des mercenaires russes du groupe Wagner, acheminés par hélicoptère depuis Bangui. Ces derniers ont intervenu dans les zones touchées avant de repartir vers leur ville de provenance, possiblement Bangui, Bria ou Zemio. Cette dépendance aux forces étrangères, que le porte-parole du gouvernement, l’ex-détenu Maxime Balalou qualifie de “l’OTAN de Centrafrique “, révèle l’incapacité des soi-disant autorités centrafricaines à protéger leurs territoires et leurs populations contre les incursions extérieures….

Source: Corbeau News Centrafrique

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