Africa-Press – CentrAfricaine. La présence des FACA se fait de plus en plus rare à Ndjoukou dans la Kémo. Cette situation plonge la localité dans une insécurité totale et abandonne les populations à la merci des bandits. Depuis deux (2) mois les deux(2) groupes Antibalaka en conflits dans la région font des exactions sur les populations contraignant ces derniers à s’enfuir dans la brousse.
Ces rats affamés sans cœur ni foi profitent de l’absence des Forces Régulières pour assouvir leur souffrance violent, pillent voire dépouillent les paisibles citoyens de leurs biens.
Cette situation fait que les villages deviennent de plus en plus déserts et les habitants apeurés devant les actes odieux de ces bandits de grands chemins fuient dans la brousse de peur d’être pris à partie par ces derniers.
Cependant les leaders de la jeunesse de Ndjoukou ne restent pas indécis devant les actes de folie des rebelles tirent la sonnette d’alarme afin de susciter la réaction du gouvernement à voler au secours des populations de Ndjoukou.
« Actuellement à Ndjoukou il y a l’absence de la tranquillité et les gens sont contraints de se terrer dans la brousse d’où ils sont exposés aux piqures des moustiques. Nous demandons au gouvernement de prendre ses responsabilités en déployant les FACA et la gendarmerie en vue de faciliter la libre circulation des personnes et des biens », a déclaré Romaric Boudoussiaka, Coordonnateur de l’Association de la Jeunesse de Ndjoukou (AJN).
Pour l’heure, certains villages tels que le village Manga en passant par les villages Ndéngou et Bakolobadja sont sans habitants à cause des conflits de deux(2) groupes rebelles Antibalaka qui se perpétuent à Ndjoukou et ses périphéries.
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