Africa-Press – CentrAfricaine. Le projet capital humain et autonomisation des femmes et des filles Maïngo est initié par le gouvernement centrafricain et financé par la Banque mondiale à hauteur de 50.000 millions de dollars pour une durée de 5 ans. Et déjà trois ans passés, l’unité de gestion dudit projet et les partenaires techniques passent en revue à mi-parcours. Ce que les parties prenantes affirment que le projet connaît des avancées, mais des défis sont à relever pour répondre aux besoins des bénéficiaires dans les zones ciblées.
Après trois d’activités, le projet capital humain et autonomisation des femmes et des filles est passé en revue à mi-parcours afin de jauger la qualité des actions déjà menées afin de procéder à l’amélioration ou à la rectification s’il y en a pour les restants de la durée du projet. Et après deux jours d’atelier regroupant les parties prenantes, celles-ci affirment que le projet a fait des avancées, mais des défis restent à relever.
Une occasion pour Lucienne Baka, gouverneure de la région de Kaga de féliciter le gouvernement pour l’initiative dudit projet et de rappeler son importance dans la scolarisation des filles dans ses zones de juridiction: « Ce projet qui est du gouvernement est indispensable. Car il donne de la valeur aux femmes et filles, mais également aux jeunes à travers la construction des espaces sûrs et des clubs pour faciliter les échanges et l’alphabétisation. Ce projet a appuyé également dans le domaine sanitaire et a favorisé le retour sur les bancs de l’école, de nombreuses filles par l’octroi des bourses, et a permis à plusieurs de se former dans les activités génératrices de revenus, ce qui a eu un impact positif. Donc nous nous sommes réunis dans cet atelier pour voir comment est-ce que ce projet a travaillé auprès des populations bénéficiaires à l’issue duquel, nous avons émis des recommandations pour permettre à l’unité de gestion d’améliorer les actions pour la suite du projet. Tout cela se fait avec réussite si la mise en disposition des fonds par les partenaires se fasse à temps afin que le délai des activités soit respecté », a-t-elle encouragé.
Pour Yvon Iyo, assistant technique du projet Maïngo, cet atelier permet de voir s’il faut continuer ou pas dans l’élan pris depuis trois ans: « Jusqu’aujourd’hui, il y a environ 3 ans que le projet Maïngo mène des activités. Et compte tenu du contexte, il fallait bien que les acteurs se réunissent et qu’ils disent est-ce que nous sommes allés ou pas, dans le sens voulu, ou encore atteindre les objectifs fixés. Ce qui va permettre de voir s’il faut continuer sur cet élan ou bien recadrer les choses en termes de cibles, de zones et des indicateurs. Cet atelier nous a permis de passer en revue, le budget et les différentes activités de chaque composante. Ce projet a eu beaucoup d’impacts dans toutes les composantes sur les populations bénéficiaires en ce qui concerne leurs capacités à prendre leur destinée en main, grâce à l’initiative des espaces sûrs. Il y a eu des difficultés au début du point de vue de l’appropriation par la population, mais aussi au niveau du projet en ce qui concerne le déploiement dû au retard pour plusieurs raisons, mais ces problèmes sont en train d’être résolus. Donc avec cette revue et ce plan de travail budgétisé, nous allons rattraper ce retard pour que les objectifs que nous recherchons soient à la fin du projet », a-t-il signifié.
Ce projet est multisectoriel et comporte plusieurs composantes qui vont permettre à plusieurs personnes bénéficiaires de se prendre en charge. Ce qui est un facteur clé pour le développement social et communautaire en République centrafricain, si les objectifs fixés au départ sont atteints.
Source: Ndjoni Sango
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