Maxime Balalou Accusé de Vols Multiples de Poteaux

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Maxime Balalou Accusé de Vols Multiples de Poteaux
Maxime Balalou Accusé de Vols Multiples de Poteaux

Africa-Press – CentrAfricaine.
Un lampadaire? Non, des dizaines. Un vol exceptionnel? Non, un pillage organisé par une clique des voleurs. Un ministre malhonnête? Non, une bande des criminels en col blanc. L’affaire des lampadaires solaires détournés par Maxime Balalou, ministre de la Communication, n’est pas un simple fait divers. C’est un exemple parfait d’un système pourri jusqu’à la moelle, où les biens de l’État deviennent la propriété privée d’une caste de voleurs en costume-cravate.

Les révélations de l’enquête menée par la rédaction du CNC sont clairs: l’ex-détenu Maxime Balalou, ministre de la Communication, n’a pas volé un ou deux lampadaires solaires. Il en a détourné des dizaines, avec la complicité active ou passive de ses proches, de ses collaborateurs, et très probablement d’autres membres du gouvernement.

Certains de ces poteaux, financés par le Fonds saoudien pour éclairer les rues de Bangui, ont été retrouvés devant la concession familiale des Balalou que le ministre occupe en ce moment, et d’autres encore chez des alliés politiques du MCU ou des membres de sa famille.

L’éclairage public est devenu un butin privé. Oui! L’État centrafricain, un supermarché des voleurs, surtout ceux dans le gouvernement.

L’affaire de vol des poteaux électrique par l’ex-détenu Maxime Balalou ne se limite pas aux lampadaires. Souvenez-vous, l’année dernière, trois véhicules avaient été offerts gratuitement par la MINUSCA au ministère de la communication. Mais le ministre Maxime Balalou en a profité pour détourné l’un de ces véhicules au bénéfice de son fils. C’est le fils qui roule paisiblement avec ce véhicule en ce moment comme une voiture privée achetée par son père voleur. Un symbole de plus de l’impunité qui règne: ce qui appartient à tous devient la propriété de quelques-uns. Balalou et ses complices ont transformé les biens publics en héritage familial. Et pendant ce temps, les Centrafricains, eux, restent dans le noir.

Maxime Balalou n’est pas un voleur solitaire. Il est le visage visible d’un système pourri jusqu’à l’os, jusqu’à na ya ti a bio ti ala. Pourtant, dans son droit de réponse pathétique, il avait osé parler de “détracteurs jaloux” et de “manipulations politiques”. Mais les faits sont têtus. Les lampadaires marqués « Fonds saoudien » installés devant chez lui, les témoignages accablants des riverains, les documents de l’ENERCA confirmant leur disparition des stocks, et maintenant, cette découverte: des dizaines de poteaux ont été dérobés, pas un seul. Et Balalou n’est pas le seul impliqué. D’autres ministres, d’autres hauts fonctionnaires, d’autres proches du pouvoir ont bénéficié du même trafic. Qui sont-ils? Nous le saurons. Parce que cette fois, nous irons jusqu’au bout.

La question qui se pose est simple: à qui appartient la Centrafrique? Aux Centrafricains, qui paient leurs impôts et attendent des services publics dignes de ce nom? Ou à une bande de voleurs en costume, qui considèrent l’État comme leur propriété privée, leurs ressources comme leur cagnotte personnelle, et leurs fonctions comme une licence pour piller en toute impunité?

Balalou et ses comparses ont fait leur choix. Ils ont choisi le vol. Ils ont choisi le mépris. Ils ont choisi de traiter les biens publics comme un butin de guerre, et les Centrafricains comme des sujets à exploiter. Mais ils ont oublié une chose: un peuple qui a faim, qui a soif de justice, et qui en a assez d’être volé, finit toujours par se rebeller.

Alors, que faire? Exiger des comptes. Exiger la vérité. Exiger que chaque lampadaire volé soit restitué, que chaque responsable soit identifié, que chaque complice soit traîné devant les tribunaux. Maxime Balalou peut toujours crier à la “calomnie”. Les preuves sont accablantes. Les lampadaires sont là, devant chez lui. Les documents sont là, dans les archives de l’ENERCA. Les témoignages sont là, dans la bouche des riverains. Et la colère, elle, grandit chaque jour.

Un ministre qui vole n’a pas sa place au gouvernement. Un ministre qui ment n’a pas sa place dans la République. Un ministre qui transforme les biens publics en héritage familial n’a pas sa place dans une société digne de ce nom. Balalou doit partir. Ses complices doivent être démasqués. Et la justice doit passer. Sinon, il ne restera plus qu’une option: la révolte. Parce que quand les voleurs gouvernent, le peuple n’a plus rien à perdre.

Nous, à CNC, nous ne lâcherons rien. Nous publierons les noms. Nous exigerons des comptes. Nous ferons tomber les masques. Parce que cette fois, la honte ne sera plus du côté de ceux qui dénoncent. Elle sera du côté de ceux qui volent. Et la justice, elle, sera du côté du peuple.

 

Source: Corbeau News Centrafrique

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