Africa-Press – CentrAfricaine. En critiquant la rencontre entre l’ancien Président François Bozizé et le Président tchadien Idriss Déby, Ngrebada espère se refaire une image auprès du Président Faustin Archange Touadera alias Baba Kongoboro. Mais les Centrafricains, indignés, lui rappellent son passé chaotique sur les réseaux….
Firmin Ngrebada, ancien Premier ministre centrafricain, a cru malin de s’exprimer sur la rencontre entre François Bozizé, ex-président centrafricain, et Mahamat Idriss Déby, président tchadien. Ses propos, jetés sur les réseaux sociaux, ont mis le feu aux poudres, et pour cause: ils transpirent l’ingratitude et l’hypocrisie. Cet homme, qui roulait autrefois sur une vieille mobylette avant d’être propulsé au sommet par Bozizé, ose aujourd’hui mordre la main qui l’a nourri. Face à la vague de colère sur Internet, il tente de faire marche arrière, mais les Centrafricains ne sont pas dupes. Détaillons, point par point, pourquoi son discours est indigne et pourquoi son ingratitude révolte.
Un opportuniste ingrat jusqu’à l’os
Firmin Ngrebada pointe du doigt Bozizé, en insistant sur le mandat d’arrêt contre lui. Mais qui est-il pour parler? Cet ancien inspecteur du travail, qui n’était rien avant que Bozizé ne le nomme directeur adjoint du cabinet de Faustin-Archange Touadéra, alors Premier ministre, doit tout à l’ancien président. Bozizé l’a sorti de l’ombre, lui offrant une carrière qu’il n’aurait jamais eue autrement. Et pourtant, il trahit son bienfaiteur avec une ingratitude sidérante, critiquant Bozizé pour se faire bien voir du pouvoir actuel. Cette bassesse, les Centrafricains la rejettent en bloc.
La paix, un prétexte qui sonne creux
Firmin Ngrebada prétend que recevoir Bozizé menace la paix. Mais de quelle paix parle-t-il? Celle qu’il a compromise en ouvrant la porte aux mercenaires de Wagner? Sous son mandat, la Centrafrique a vu son indépendance s’effriter face à l’influence russe, dans un climat de violences incessantes. Pendant ce temps, le Tchad, sous Déby, a travaillé à des accords de paix avec des groupes comme l’UPC et les 3R. S’attaquer à Déby, qui a œuvré pour la stabilité du pays, tout en taisant ses propres échecs, c’est d’une malhonnêteté qui ne passe pas.
Le Tchad, une cible pour détourner l’attention
En accusant le Tchad, Firmin Ngrebada veut faire oublier ses propres dérives. Il insinue que Déby, en recevant Bozizé, joue un jeu dangereux. Mais il oublie un détail: Bozizé, ancien chef d’État, a des liens historiques avec Déby, qui l’a protégé par le passé. Cette rencontre n’a rien d’un complot ; elle s’inscrit dans des relations humaines et diplomatiques. Ngrebada, lui, crie au scandale pour plaire au régime de Touadéra. Une manœuvre pitoyable qui ne trompe personne.
Une vision tordue de la responsabilité
Firmin Ngrebada reproche à Bozizé de se comporter comme si la présidence était un dû. Mais qui est-il pour parler de devoir? Lui qui, sous Touadéra, a validé des nominations douteuses, comme celle de Hassan Bouba, un ex-chef rebelle, au gouvernement? Sans oublier la nomination de son neveu Daniel Nzéwé au poste de chargé de mission au ministère de la jeunesse et des sports? Lui qui a ignoré les dérives du régime? S’en prendre à Bozizé, c’est une façon de masquer son propre manque de responsabilité. Et son ingratitude envers Bozizé, qui l’a hissé au pouvoir, est une insulte à la mémoire collective.
Justice? Il est le dernier à pouvoir en parler
Firmin Ngrebada parle de justice pour Bozizé, mais où était-il quand le peuple réclamait des comptes sur la gestion des richesses nationales? Il a détourné des fonds publics, tenté d’envoyer 200 000 euros en Europe via Ecobank pour acheter des maisons, un transfert bloqué pour suspicion de blanchiment d’argent. Ce n’est pas une accusation: c’est un fait. Les Centrafricains, sur les réseaux, dénoncent ce voleur qui ose jouer les vertueux alors que ses mains sont sales.
Une attaque qui divise et énerve
En s’acharnant sur Bozizé et le Tchad, Ngrebada attise les tensions au lieu de rassembler. Les réactions sur Internet, comme celles de Christian Aimé Ndotah ou Lily-Blanche Koulaninga, montrent que les Centrafricains en ont assez de ces querelles stériles. Ils veulent des leaders qui construisent, pas qui divisent. Ngrebada, en se posant en justicier, creuse le fossé avec le peuple. Face à la polémique sur les réseaux, il tente de rétropédaler, mais c’est trop tard: sa maladresse l’a trahi.
Un passé qui le rattrape, des propos délirants
Firmin Ngrebada semble oublier son rôle dans l’histoire récente de la Centrafrique. Il a été un acteur clé dans l’arrivée de Wagner, une décision qui a fracturé le pays. Pire, il répand des histoires absurdes: selon lui, en 2013, lors de l’arrivée de la Séléka, Bozizé l’aurait abandonné seul au palais de la Renaissance, ne prenant que ses enfants pour fuir. Ces propos, sortis d’un esprit embrouillé, sont indignes d’un ancien Premier ministre. Ngrebada va plus loin, payant des influenceurs sur YouTube pour redorer son image à l’étranger. Mais les Centrafricains ne sont pas dupes. Comme l’écrit Henri Grothe sur Facebook, il « a raté une occasion de se taire ». Son ingratitude envers Bozizé, qui l’a fait, et Touadéra, qu’il a servi avant de se retourner, est un scandale national.
Les commentaires sur les réseaux, comme celui de Denise Madina Duekoe, rappellent une vérité simple: Bozizé, malgré ses erreurs, reste un Centrafricain, un ancien chef d’État, et mérite un minimum de respect. Comparé à des chefs rebelles comme Ali Darassa, accueillis à bras ouverts par le régime, pourquoi s’acharner sur lui? Cette indignation sélective est une honte pour notre pays.
Firmin Ngrebada n’a aucune leçon à donner. Ses attaques contre Bozizé et Déby, suivies de ses tentatives maladroites de rétropédalage, ne sont qu’une manœuvre pathétique pour se repositionner politiquement. Cet homme, qui doit tout à Bozizé et Touadéra, incarne l’ingratitude à son paroxysme….
Source: corbeaunews
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