Africa-Press – CentrAfricaine. Alors que l’affaire impliquant Joseph Figueira et Armel Sayo continue d’alimenter les débats au sein de l’opinion publique centrafricaine, la Présidence de la République a réaffirmé la position du Chef de l’État sur le respect de la séparation des pouvoirs.
Interrogé jeudi dernier par des journalistes lors d’un point de presse, le porte-parole de la Présidence, Albert Yaloké Mokpême, a déclaré que le Président Faustin-Archange Touadéra n’interviendrait pas dans le traitement judiciaire de cette affaire, réitérant ainsi son attachement à l’indépendance de la justice.
«Le Chef de l’État a été très clair: il n’a ni l’intention ni le pouvoir d’interférer dans une procédure judiciaire en cours. La justice doit faire son travail en toute impartialité », a souligné Albert Yaloké Mokpême.
Cette déclaration intervient après le déplacement du président Touadéra à Bruxelles, siège de l’Union européenne, où les autorités de l’Union ont discuté avec lui de la question de l’arrestation Figueiria, invoquant son état de santé.
Par ailleurs á Bangui, des voix s’élèvent dans la société civile et parmi les jeunes, notamment à travers des manifestations récentes, exigeant que toute la lumière soit faite sur les responsabilités présumées de Joseph Figueira et Armel Sayo dans des faits graves.
Le porte-parole de la Présidence a également précisé que la confiance du Président dans les institutions judiciaires de la République reste totale, et que toute personne impliquée dans une affaire relevant du droit devra répondre devant les juridictions compétentes, conformément aux lois en vigueur.
Ainsi, la Présidence rappele que l’État de droit et la justice équitable sont des piliers fondamentaux du mandat du Président Touadéra.
Source: Ndjoni Sango
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