Ministre Doneng Contre FCF Avec Enquête Bidon

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Ministre Doneng Contre FCF Avec Enquête Bidon
Ministre Doneng Contre FCF Avec Enquête Bidon

Africa-Press – CentrAfricaine. Le ministre Héritier Doneng lance une offensive contre le football centrafricain en créant une commission d’audit fantoche pour tenter de museler la Fédération.
Héritier Doneng vient de franchir une ligne rouge. Ce chef milicien devenu ministre de la Jeunesse et des Sports a sorti l’artillerie lourde en carton contre la Fédération Centrafricaine de Football avec son arrêté du 20 juin dernier. Une commission de huit personnes dirigée par Daniel Nzéwé Aziagbia doit éplucher les comptes de la FCF en dix jours chrono. Une blague qui cache mal une tentative de prise de pouvoir à la FCF.

Cette commission tombe comme un cheveu sur la soupe. Héritier Doneng a pris cette décision sans prévenir personne à la FCF. Daniel Nzéwé Aziagbia et ses sept acolytes ont carte blanche pour fouiller partout. Dix jours pour examiner une fédération entière, c’est du bricolage.

Pourtant, la FIFA a des règles précises: les gouvernements n’ont pas le droit de fourrer leur nez dans les affaires des fédérations. Célestin Yanindji, patron de la FCF, ne compte pas se laisser faire. Il prépare déjà sa riposte auprès des instances internationales.

Oui, l’État peut vérifier comment son argent est dépensé, c’est normal. Mais créer une commission externe sans demander l’avis de la fédération, c’est du jamais vu. Doneng joue avec le feu.

Le choix du président de cette commission fait grincer des dents. Daniel Nzéwé Aziagbia n’inspire pas confiance dans les milieux sportifs. Ce chargé de mission au ministère traîne des tonnes des casseroles derrière lui. Des bruits courent sur d’anciens détournements et une condamnation qui remonte à quelques années.

Confier les clefs de cette mission à cet ancien détenu aussi sulfureux, c’est soit de la provocation, soit de l’amateurisme. Doneng n’avait vraiment personne d’autre sous la main? Cette nomination sent l’arrangement entre les voleurs.

Cette histoire d’audit ne sort pas de nulle part. Doneng mène une guerre froide contre la fédération depuis le début de l’année. En janvier, il a voulu parachuter Rigobert Song comme sélectionneur sans demander son avis à personne.

En mai, il a dégommé cinq dirigeants de la FCF d’un coup de plume. Les ligues de football ont hurlé au scandale dans une lettre au Premier ministre. Elles accusaient le ministre de dépasser ses prérogatives.

Résultat de ces empoignades: les joueurs des Fauves ont planté un match contre la Tunisie. Pas de primes, pas de match. L’équipe nationale est devenue la risée de l’Afrique à cause de ces querelles de clocher.

Cette commission d’audit ressemble à un piège qui peut se refermer sur tout le football centrafricain. Si la FIFA flaire l’ingérence politique, elle peut dégainer les sanctions. Suspension de la FCF, interdiction de jouer les compétitions internationales, coupure des financements. Le package complet.

Pour un pays où le football fait vibrer les cœurs, ce serait le drame. Les Fauves privés de CAN et de Coupe du Monde, nos jeunes talents condamnés à végéter. Yanindji et ses équipes se préparent à toutes les batailles pour éviter ce scénario catastrophe.

Héritier Doneng navigue à l’aveuglette depuis sa nomination le 4 janvier 2024. Aucune formation sportive, aucun diplôme, aucune expérience du terrain, sauf un faux diplôme en droit. Il gère son ministère comme un chef de village qui distribue les bons et mauvais points.

Son passé avec la milice Requin lui colle à la peau. Dans son cabinet, les langues se délient sur ses absences à répétition. Quand il organise des points presse, c’est pour chercher des applaudissements faciles. Ses fidèles s’attaquent même au Premier ministre sur les réseaux sociaux. Du grand n’importe quoi.

Cette bataille autour de la FCF dépasse les personnes. C’est l’avenir du sport national qui se joue. Héritier Doneng semble prêt à tout casser pour montrer qui commande. Mais à quel prix?

Le président Touadéra, malade, et le Premier ministre Moloua, toujours en forme, doivent siffler la fin de la récréation. Le football centrafricain mérite mieux qu’un ministre titulaire d’un faux diplôme qui règle ses comptes par arrêtés interposés.

Il reste une porte de sortie. Doneng peut encore retirer son arrêté et revenir à la table des négociations. La FCF n’est pas fermée au dialogue, mais pas sous la contrainte.

Sinon, c’est la guerre totale. Avec la FIFA comme arbitre. Et dans ce genre de match, les ministres perdent souvent. Le football centrafricain n’a pas besoin de ça. Nos jeunes non plus…. Eh Doneng, tu as compris?

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