Africa-Press – CentrAfricaine. Comme il est devenu une tradition depuis 2002, le monde célèbre ce jour, 12 juin 2023, la journée mondiale de lutte contre le travail des enfants, une occasion pour les pays du monde de se pencher sur la situation de nombreux enfants obligés d’exercer des métiers qui le plus souvent ne sont pas de leur ressort.
Instaurée en 2002 par l’Organisation Internationale du Travail, la journée mondiale de lutte contre le travail des enfants avec pour principal but de mener des actions afin d’éliminer le travail des enfants et les protéger de la maltraitance, se célèbre dans un contexte où de plus en plus d’enfants dans le monde se voient obligés d’exécuter des métiers qui ne leur sont pas autorisés.
On les estime à près de 100 millions selon le Fonds des Nations-Unies pour la Protection de l’Enfance dans le monde, les enfants qui à cause des situations de guerre et les catastrophes naturelles qui rendent leurs familles vulnérables, et parfois victimes d’esclavage livrés à des travaux jugés indécents qui sont un frein à leur épanouissement.
En RCA, même si le code du travail, le code pour la protection de l’enfance et les efforts du ministère en charge de la promotion de la femme et de la protection de l’enfants convergent dans le sens d’éradiquer le travail des enfants, du chemin reste encore à faire pour éliminer ce fléau qui constitue un frein pour l’épanouissement des enfants centrafricains.
En effet, des milliers d’enfants encore dans le pays, des orphelins surtout sont visibles dans les marchés, sur des chantiers, dans les rues parfois à des heures tardives en train d’exercer divers métiers pour subvenir à leurs besoins.
Le gouvernement et les organisations en charge de la protection des enfants doivent doubler d’effort pour atteindre les objectifs de zéro-travail indécent pour les enfants.
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