La Nasa Accélère Son Retour Sur La Lune

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La Nasa Accélère Son Retour Sur La Lune
La Nasa Accélère Son Retour Sur La Lune

Africa-Press – CentrAfricaine. L’Agence spatiale américaine a créé la surprise en annonçant que la mission Artemis II pourrait s’élancer dès le 5 février 2026. D’abord prévu en 2024, ce premier survol habité de la Lune depuis plus de cinquante ans a connu plusieurs reports en raison de problèmes techniques survenus en 2022, lors du vol non habité Artemis I.

« C’est très inhabituel qu’une date de tir soit avancée »

La deuxième étape du programme visant à ramener des humains sur la Lune et à y établir une présence américaine durable était ainsi planifiée pour avril 2026. Mais la Nasa a décidé d’accélérer: « C’est très inhabituel qu’une date de tir soit avancée », relève Francis Rocard, responsable des programmes d’exploration du Système solaire au Centre national d’études spatiale. La Nasa veut « montrer qu’Artemis est sur les rails et afficher une grande confiance dans ses capacités « , commente l’astrophysicien, alors que la Chine ambitionne d’envoyer elle aussi des humains sur la Lune d’ici à la fin de la décennie et pourrait doubler les États-Unis dans cette nouvelle course à l’espace.

S’assurer que la mission ne présente aucun risque

Avant de poser des astronautes sur la Lune, « un vol habité testant les équipements et s’assurant que la mission ne présente aucun risque pour l’équipage est néanmoins indispensable « , souligne Francis Rocard. C’est la fonction d’Artemis II, qui utilisera la fusée géante Space Launch System pour placer en orbite lunaire la capsule Orion. Avec à son bord trois Américains (Reid Wiseman, Christina Koch, Victor Glover) et un Canadien (Jeremy Hansen). Leur voyage, qui les fera passer derrière la Lune à près de 400.000 km de la Terre, durera dix jours.

« Dès qu’il y a des astronautes à bord, la Nasa vérifie tout plutôt trois fois qu’une « , atteste Francis Rocard. Mais les véritables problèmes concernent Artemis III. Prévu au second semestre 2027, ce troisième volet utilisera le système d’alunissage Starship HLS, développé par la société SpaceX d’Elon Musk, pour déposer deux astronautes sur la Lune. « Or, le Starship est loin d’être validé. On est pour le moment dans une incertitude totale concernant le calendrier « , prévient Francis Rocard.

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