Africa-Press – CentrAfricaine. Apres les récentes crises militaro-politiques qui ont affecté presque toutes les administrations du pays, l’école mixte centre de Satéma n’est pas du tout épargnée. Cet établissement scolaire public depuis sa création n’est piloté que par les maitres parents et, manque cruellement des documents pédagogiques. Face à cette situation, les responsables tirent la sonnette d’alarme et appellent les autorités compétentes de Bangui à l’action.
L’école est un centre de savoir fondamental où les enfants sont préparés pour relever les défis dans la vie future. Mais force est de savoir que ces écoles pour la plupart des cas dans les villes intérieures du pays manquent des professeurs qualifiés et ne disposent ni des bâtiments appropriés ni des matériels didactiques pour l’éducation des enfants de la localité.
Cette situation suscite une vive réaction de la communauté soucieuse de l’avenir des enfants et du pays appelant ainsi le gouvernement à l’aide telle que décriée par le responsable de l’école au micro de nos confrères de la radio Ndékè Luka.
« Nous sommes six (6) tous des maitres parents. Dans l’exercices de nos fonctions, nous nous rencontrons à de nombreuses difficultés parmi lesquelles l’absence de tableau, manque de mobilier et la pléthore des élèves. Pendant les récentes crises, tous les documents didactiques de cette école ont été détruits. Et à ce jour, l’établissement en souffre », a évoqué Sylvain Kpotamo Gregongoro, Directeur de cette école
II faut souligner que la prise en charge de ces maitres parents est assurée depuis fort longtemps par l’association des parent d’élèves.
« Nous prenons en charge les maitres parents du fait de leur non intégration dans la fonction publique. Ces derniers enseignent nos enfants de CEI au CM2 et nous pouvons que leur fournir un intéressement minimum en vue de maintenir le cap », a souligné Jean Claude koalésongbé, président de l’association des parents d’élèves.
II faut souligner que ces difficultés sont similaires dans presque tous les établissements scolaires des villes intérieures d’où la nécessité pour les autorités d’apporter des réponses idoines à cette situation afin de garantir l’avenir de la République Centrafricaine.
Source: Ndjoni Sango
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