affaire Sayo, le Parquet menace de poursuivre les campagnes de diffamation

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affaire Sayo, le Parquet menace de poursuivre les campagnes de diffamation
affaire Sayo, le Parquet menace de poursuivre les campagnes de diffamation

Africa-Press – CentrAfricaine. Le Parquet de la République près le Tribunal de Grande Instance de Bangui a formellement démenti les rumeurs faisant état du décès de l’inculpé Sayo Ningatoloum Armel, poursuivi pour rébellion, association de malfaiteurs, complot et tentative d’atteinte à la sûreté de l’État.

Dans un communiqué officiel en date du 1er août 2025, le procureur de la République, Guy Martial Damangueré, a précisé que le prévenu avait été extrait de sa cellule au Camp de Roux, en même temps que son codétenu Nour Gregaza, pour nécessité d’enquête.

Cette décision faisait suite à des fouilles ayant permis la découverte dans leur cellule d’objets et documents compromettants révélant de nouveaux faits criminels graves pour la paix et la sécurité nationale.

Cependant, le 17 juillet 2025, des images virales ont circulé sur les réseaux sociaux montrant un homme ensanglanté, présenté comme étant Sayo Ningatoloum Armel.

Le Parquet dénonce une tentative de manipulation de l’opinion publique orchestrée par des « ennemis de la paix » dans le but de semer la confusion, la haine et l’instabilité politique.

Malgré les clarifications apportées dès le 21 juillet par le Ministre de la Communication, confirmant que l’inculpé était vivant et bien détenu, certaines leaders politiques et de la société civile ont continué à propager ces allégations, s’exposant à des poursuites pour injures, diffamation, menaces et incitation à la haine.

Pour couper court aux spéculations, Sayo Ningatoloum Armel a été officiellement présenté au Doyen des juges d’instruction le 30 juillet 2025 pour son interrogatoire de première comparution.

Le Parquet affirme que les auteurs, coauteurs et complices déjà identifiés dans cette campagne de désinformation seront traduits en justice. Une enquête judiciaire est en cours pour établir toutes les responsabilités.

Enfin, le Parquet salue la maturité et le patriotisme du peuple centrafricain, qui a su garder son calme face aux appels à la violence, tout en réaffirmant que « force reste à la loi ».

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