manque de médecins spécialistes dans les services publics

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manque de médecins spécialistes dans les services publics
manque de médecins spécialistes dans les services publics

Africa-Press – CentrAfricaine. Le domaine de la santé publique reste et demeure encore un vaste chantier qui nécessite un certain nombre d’efforts. Le cas des médecins spécialistes à l’exemple du service de la traumatologie, où de nombreux patients attendent pendant des mois lorsque le seul médecin chirurgien est en déplacement ou préfère faire des consultations dans les cliniques privées.

Il ne se passe pas un seul jour où les Centrafricains déplorent certains manquements dans les centres hospitaliers. Cette fois, c’est le manque des médecins spécialistes qui ne cesse d’inquiéter les filles et fils de ce pays.

Selon les constats faits, l’hôpital communautaire est celui qui accueille beaucoup plus les accidentés dont certains attendent des interventions chirurgicales soit pour imputer la jambe soit pour poser des plâtres.

Ce qui est à déplorer est que certains personnels soignants préfèrent limiter leur intervention dans les services hospitaliers publics au profit des cliniques privées laissant les malades qui doivent être opérés à la merci de la nature.

Un parent d’un accidenté déplore ce manquement des médecins spécialistes et appelle les autorités sanitaires à plus de responsabilités.

« Ici dans cet hôpital il faut juste être patient quel que soit l’état de santé de ton parent. Il y’a des patients dont la guérison nécessite une intervention sauf qu’on n’a seulement un seul spécialiste qui fait tout cela. Tu payes les frais de l’opération et on te donne un rendez-vous vite fait dans le cas contraire tu peux attendre jusqu’à toute une année pour être opéré. Nos autorités doivent doubler d’efforts afin d’envoyer des médecins pour des spécialités. Comme ça on passera de cette impasse où la vie de toute une population dépend d’un seul homme », a proposé un garde malade au service de traumatologie à l’hôpital communautaire.

Selon certaines informations, il y’a des Centrafricains qui ont fait des études en médecine et qui préfèrent ne pas retourner au pays à défaut du comportement indigne de certains de leurs anciens dans le domaine.

D’après un témoin, un médecin spécialiste très sollicité peut user de ces relations pour barrer la route à un autre qui a fait la même spécialité que lui. Pour la simple raison qu’il veut être l’unique dans son domaine et avoir une clinique privée pour des consultations.

Source: Ndjoni Sango

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