Africa-Press – Comores. Plus de 5000 personnes ont répondu au rendez-vous du parti au pouvoir, la CRC pour son assemblée générale tenue à Mutsamudu, samedi 21 octobre dernier. Le gymnase de Missiri était pris d’assaut par une foule nombreuse venant des quatre coins de l’ile. Le Président de la République a changé de ton lors de son allocution, en renouvelant son soutien. C’était l’occasion de présenter le bureau national du parti aux militants d’Anjouan.
A en croire les organisateurs, plus de 5000 militants ont répondu au rendez-vous du parti au pouvoir, la CRC, pour son assemblée générale de Mutsamudu, samedi dernier. Le gymnase de Missiri était pris d’assaut par une foule venant des coins de l’île. C’était l’occasion pour le parti d’Azali de présenter le nouveau bureau national aux militants de l’île. Et pour sa présentation aux militants d’Anjouan et aux invités présents, c’est Mahamoud Salim Hafi qui a été choisi pour piloter cette organisation.
Lors de son allocution, le président d’honneur du parti, Azali Assoumani a tenu à envoyer un message clair à ses partisans. « Sans le peuple comorien, je ne serais pas élu président » dit-il. Une leçon d’ouverture pour les caciques de son parti créé en 2002. Le Président de la République, a étonnamment changé de ton lors de son allocution en renouvelant le soutien sans bornes à son parti et à ses amis proches. « Mon parti seul et mes amis ne peuvent pas m’élire Président de la République », poursuit-il.
Dans son discours enflammé, le président d’honneur a exprimé sa détermination à mener le parti vers de nouvelles victoires. Cette déclaration d’Azali, qui ne s’est pas encore officiellement déclaré candidat, montre sa confiance envers la CRC et ses alliés, mais révèle également une certaine méfiance envers les autres forces politiques du pays. Cependant, cette position peut être vue comme typique dans le monde politique, où les dirigeants cherchent à renforcer leur position en s’appuyant sur leur base de soutiens les plus fidèles.
La question qui se pose maintenant est de savoir si cette stratégie sera suffisante pour porter l’actuel locataire de Beit Salam à la tête du pays pour un nouveau mandat. La réponse dépendra des futurs développements politiques et de la capacité des autres partis à mobiliser un soutien populaire plus large. Le temps nous dira si cette déclaration du Président de la République marquera un tournant dans l’histoire politique récente des Comores.
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