Africa-Press – Comores. Les responsables du système éducatif se sont rencontrés le 22 janvier dernier, au ministère de l’éducation nationale dans le but de cogiter sur une fourniture ininterrompue d’apprentissage pour les enfants après des périodes de grève et des conflits politiques.
L’éducation nationale est en phase de situation d’urgence. C’est pour cette raison que les autorités éducatives dont le ministre de l’éducation Takiddine Youssouf et son cabinet, les responsables de l’Office national des examens (Onec) et les services de pédagogie se sont réunis dans les locaux du ministère afin d’identifier les paramètres à suivre pour favoriser une fourniture ininterrompue d’enseignement pour les enfants. Cette réflexion est propulsée par les crises qui ont récemment impacté l’éducation. « En période de conflit, les écoles privées ou publiques sont souvent détruites ou deviennent par ailleurs des lieux peu sûrs. Les élèves sont forcés de quitter l’école, ce qui les rend plus vulnérables à la violence. Et tout le monde est conscient des manifestations violentes qui ont sévi dans la capitale ces derniers jours. Même dans les écoles en dehors de la capitale ont été dans l’obligation d’arrêter les cours temporairement », a déclaré le ministre. Et de poursuivre : « Il est temps de trouver une issue permettant aux élèves de poursuivre l’éducation sans intermittence. N’oublions pas aussi qu’avant cette crise post-électorale, il y a eu la grève des enseignants ».
Le service de communication du ministère a informé que la rencontre a mis l’accent sur les préparatifs des examens nationaux et le bilan du déroulement du premier semestre à l’université des Comores. Sur ce point, rappelons que le ministre de l’éducation a sollicité une modification du calendrier scolaire en vue de permettre aux élèves du secteur public de bénéficier des cours de rattrapage après avoir passé presque un mois chez eux.
Concernant l’université, le premier administrateur Ibouroi Ali Tabibou avait réclamé la régularisation des étudiants auprès des services financiers pour le paiement des frais d’inscription universitaires qui impacte le système d’organisation en matériel pédagogique. Ces questions ont été soulevées lors de cette rencontre mais des réflexions sont en cours.
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