Africa-Press – Comores. Le projet Résilience des populations et des écosystèmes côtiers du Sud-Ouest de l’océan Indien (RECOS) de la COI, financé par l’AFD et le FFME consiste à renforcer la coopération scientifique régionale, de faciliter les échanges de bonnes pratiques de gestion intégrée des zones côtières (GIZC) entre les pays membres et de soutenir les initiatives de restauration et d’exploitation durable des écosystèmes marins et côtiers. Lors du deuxième Comité de pilotage qui a eu lieu le 23 janvier dernier, les représentants des pays membres ont validé les grands axes d’intervention pour l’année 2024.
La Commission de l’océan Indien (COI) a organisé le deuxième Comité de pilotage (COPIL) du projet RECOS « Résilience des populations et des écosystèmes côtiers du Sud-Ouest de l’océan Indien ». Ce dernier a pour objectif principal de renforcer la résilience des populations littorales et des écosystèmes face aux effets du changement climatique en restaurant les services rendus par les écosystèmes. Selon le secrétaire général de l’organisation sous-régionale, le Pr. Vêlayoudom Marimoutou, « les projets régionaux comme RECOS, financé par l’AFD et le FFEM, sont de nature à assurer des impacts directs et durables sur nos populations parce qu’ils facilitent les échanges d’expériences de bonnes pratiques ; créent, stimulent et consolident des réseaux de scientifiques et d’acteurs de terrain ; renforcent, amplifient ou accélèrent des projets locaux de résilience et de gestion intégrée ; ou encore développent des synergies avec d’autres initiatives ».
Au cours de ce 2ème comité de pilotage, les organisateurs ont mis l’accent sur les activités majeures de l’année 2023 notamment sur le programme d’échanges d’expériences, le lancement d’appel à projets ou encore la signature de conventions de financement pour deux projets pilotes à Madagascar. En activités, 11 acteurs des quatre sur les cinq pays membres de la COI ont effectué des visites de terrain dans la région pilote et pu échanger autour de la gestion de l’érosion côtière par les systèmes d’information géographique, la restauration des zones côtières et humides ainsi que la mise en place de réserves temporaires de poulpes. « 127 dossiers de demande de financement d’initiatives nationales ou régionales ont été reçus à la suite de l’appel à projets témoignant de l’enthousiasme suscité par ce dispositif d’appui et de la variété des initiatives en faveur de la GIZC », lit-on dans un communiqué de presse de la COI.
L’année 2024 se doit alors d’amplifier les actions entreprises en 2023. Au cours de ce Copil, il y a eu la validation du plan de travail qui prévoit le renforcement du suivi et de la gestion des écosystèmes côtiers et d’échanges d’expériences par la mise en œuvre et partage d’approches GIZC dans la région OIO, le renforcement de la coopération scientifique régionale sur la restauration des écosystèmes côtiers, production de connaissance et suivi scientifique des projets de terrain. « Le projet RECOS consacre le partenariat entre l’AFD, le FFEM (Fonds français pour l’environnement mondial) et la COI autour de la même considération de la portée à la préservation et la restauration des écosystèmes côtiers, en apportant des solutions concrètes pour faire face à l’un de ses principaux axes de vulnérabilité des îles de l’océan Indien », a rappelé M. Mathieu Thenaisie, Directeur adjoint de l’AFD. Ce dernier a précisé que « RECOS, programme opérationnel devant faire émerger des solutions concrètes (notamment par la méthodologie GIZC ‘’gestion intégrée des zones côtières’’), doit aussi pouvoir être appréhendé et utilisé par chacun des pays membres comme un outil utile pour porter la voix des États-membres dans les instances de discussion et de décision internationale. »
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