Africa-Press – Comores. Lémir vient de sortir son Extended play « Roho Ya Diha » le 4 février dernier. Cet album composé de 7 titres est l’image fidèle de la vie intérieure de l’artiste. Inspiré de Victoroius Awax, l’artiste solitaire a décidé de soigner un « mal de vivre » avec du lyrisme éclairé à ses fans.
Les jours et les nuits ont été longs pour Lémir des Mits. Et cet intervalle mélancolique a permis au jeune artiste de composer son Extended play avec un titre aussi ardent « Roho Ya Diha ». Ce titre stimulé par un vécu difficile, Lémir décide de se libérer de son côté sombre. « J’ai passé 5 mois a travailler cet album. Et tout ce que j’ai raconté dans cet album est ma vraie vie. C’est le résumé de tout ce qui j’ai vécu pendant des années. Mes échecs et mes succès en amour et surtout de comment je suis devenu artiste. J’ai tout dit dans cet EP dont j’ai eu a collaborer avec des artistes comme Victorious Awax, Aydii Lamany, Km boy’z et Don dada ». A travers des titres comme Baki, Maliza, Lulu, Mali, Hodari, Faswaha et Jana, l’artiste expose à ses fans son lyrisme impersonnel. « D’ailleurs, je dois cet album à Victorious Awax qui m’a beaucoup inspiré et initié dans le domaine musical. C’est surtout lui qui m’a dit que l’artiste ne doit pas avoir une marge assez longue entre sa vie personnelle et le contenu des chansons. Il faut qu’il y ait une grande partie de lui-même », a souligné l’artiste natif de Mitsamiouli.
Très passionné de musique, le jeune Amir Daroueche (Lémir) a participé à la première édition de Nyora en 2019. Il a réussi à intégrer le label Twamaya Housse avec lequel, il garde un peu de distance. « J’essaie de partir sur des nouvelles bases. Tenter d’évoluer en solo et faire ma musique comme je le sens et comme je le souhaite. Avoir une satisfaction de soi avant tout c’est la raison pour laquelle je décide de devenir indépendant et de m’entourer surtout par des proches qui m’ont soutenu et qui ont toujours été là pour moi dès le début », confesse l’artiste.
Toutefois, tout porte à croire à un imbroglio encore sombre au niveau du label Twamaya Housse avec Fahid le bled’art et Karim qui se montrent distants dudit label. Pour Lémir son chemin doit se faire en indépendant. « Je suis résolu d’exceller en solo. C’est un métier qui demande beaucoup d’encouragement et de coaching mais des fois la vie nous dicte autre chose. Et même mon EP je l’ai sorti dans un label en incognito », conclut l’artiste.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Comores, suivez Africa-Press
