Africa-Press – Comores. L’ORTC a organisé lundi dernier une prière de recueillement pour leur confrère Mohamed Ali Wambaazi, alias Albinos.
Des proches et amis notamment de la presse comorienne se sont rendus mardi dernier à Voidjou pour prendre part à une cérémonie de recueillement organisée par Ortc à la mémoire de l’ancien journaliste Mohamed Ali Wambaazi, connu sous le nom d’Albinos. Une occasion pour Saïd Abdallah Rifki, de rappeler à l’assistance que tout âme goûtera à la mort. « Nous devrions en prendre conscience afin de multiplier les œuvres positives envers notre seigneur qui frappe à nos portes chaque jour », tient-t-il à rappeler, en interpellant le directeur général d’œuvrer pour le bien être de ses agents. « Les agents de l’Ortc doivent se sentir à l’aise pendant et après le travail. Personne ne doit pas se sentir lésé », recommande-t-il, avant de conseiller à tout le monde de s’aimer et mettre fin aux calamités (fitna).
Mort dans la nuit du 29 au 30 janvier dernier, la cérémonie a coïncidé avec la journée de la radio. « Rendre hommage à Albinos est une obligation pour l’Ortc », fait savoir Abasse Mhadjou, directeur de la boîte qui reconnait avoir perdu un journaliste dynamique qui aimait son travail, même « dans des conditions difficiles, des salaires de misère », reconnaît-il. De son côté, Salim Hafi a montré qu’il a travaillé pendant deux ans avec Albinos. « Je ne l’ai jamais vu en colère même s’il est fautif. Souvent il vient avec des arguments qu’on est obligé de comprendre », dit Salim Hafi qui ajoute qu’Albinos était à la fois un agent et un conseiller. « Il ne cessait d’attirer mon attention sur la manière dont il faut traiter l’actualité internationale pour ne pas froisser des pays amis », se rappelle-t-il.
Moinadjoumoi Papa, une journaliste de l’Ortc souligne que sa voix était extraordinaire. « Albinos était l’une des rares personnes que j’ai croisées à l’ORTC. Côté professionnel, il était extraordinaire. C’était quelqu’un qui savait dire pardon même s’il n’était pas fautif », dit-elle. Et d’ajouter: « Quand j’étais rédactrice en chef sous la direction de Salim Hafi, Albinos m’a appris beaucoup de choses surtout le shikomori et sa façon d’écrire ».
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Comores, suivez Africa-Press