
Africa-Press – Comores. Comme tous les ans, l’ambassade de France en Union des Comores a célébré la fête du 14 juillet. Cette cérémonie organisée à la résidence de France de Voidjou était l’occasion pour le diplomate français, Sylvain Riquier, de saluer le « partenariat de proximité » entre la France et les Comores.
C’est en toute convivialité et harmonie que le 14 juillet a été célébré à la résidence de France à Voidjou. Une cérémonie qui a vu la présence des autorités Comoriennes, des diplomates accrédités en Union des Comores ou encore de la communauté Française et Franco-comorienne aux Comores.
L’occasion pour Sylvain Riquier, Ambassadeur de France aux Comores, de préciser que cette journée d’ouverture et de concorde rappelle l’exercice des libertés individuelles et la garantie des droits, des principes cardinaux de la France.
Il a abordé plusieurs points notamment la question de Mayotte, les relations entre les Comores et la France, qui pour lui s’inscrivent dans cette proximité géographique, linguistique, humaine. Une force à l’en croire, pour faire face aux défis collectifs. « Nous pouvons avoir des sujets de désaccord. Le président Azali a rappelé la position comorienne sur Mayotte à l’occasion de la fête nationale comorienne, le 6 juillet dernier. En miroir, je rappellerai simplement que Mayotte, de façon constante et depuis bien longtemps, a fait un choix différent des autres îles de l’archipel, le président n’a d’ailleurs pas dit autre chose. J’ajouterai qu’il faut aussi entendre ce que disent les peuples. Comme l’a réaffirmé le chef de l’Etat, rien de ceci ne met en cause notre entente ; c’est bien dans le dialogue que nous pouvons nous parler en franchise et bâtir des convergences. C’est ce que nous faisons, c’est ce que nous continuerons à faire » déclare-t-il.
Toujours selon lui, les deux pays travaillent en symbiose dans une relation respectueuse et une vision des intérêts de chacun. Cela pour dire que la France est convaincue de la nécessité de travailler avec les autorités et la société civile pour le développement économique des Comores. « L’enjeu est de favoriser l’émergence d’une économie créatrice de richesses et d’emplois et d’un Etat de droit affermi, d’où sort renforcée, la capacité à agir, des entreprises du secteur privé car elles seules créent de la richesse. Il faut donner confiance aux investisseurs. C’est la clé: levée des freins, renforcement de la justice ».
Le nouveau ministre des Affaires étrangères, Mbae Mohamed, a salué à son tour la contribution précieuse de la France pour le développement socioéconomique de l’Union des Comores. « Comme dans une histoire d’amour, il y aura surement des hauts et des bas mais je reste convaincu que par le dialogue et la concertation, nous saurons surmonter les obstacles qui se dresseront sur le chemin et avancer ensemble, main dans la main, vers une coopération mutuellement avantageuse ».
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Comores, suivez Africa-Press