Chaher Mohamed Said Omar signe une pièce de théâtre évoquant la tragédie des migrations entre Mayotte et les Comores

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Chaher Mohamed Said Omar signe une pièce de théâtre évoquant la tragédie des migrations entre Mayotte et les Comores
Chaher Mohamed Said Omar signe une pièce de théâtre évoquant la tragédie des migrations entre Mayotte et les Comores

Africa-Press – Comores. Chaher Mohamed Saïd Omar, né à Anjouan, dans l’archipel des Comores, a grandi à Mayotte. Il perd sa grand-mère et son oncle lors du chavirage d’un kwassa entre Ndzuani et Maore. Ce drame familial lui inspire une pièce de théâtre « Cette terre n’est pas la mort à boire » (juillet, 2020) publiée aux éditions Cœlacanthe. Découvrez son portrait dans ce nouvel épisode de Pépites.

Chaher Mohamed Saïd Omar est auteur et artiste peintre franco-comorien. Originaire d’Anjouan, il n’a qu’un an lorsque sa mère s’installe à Mayotte. Il y restera jusqu’à ses dix-huit ans. Ensuite, il rejoint l’Hexagone pour y poursuivre des études universitaires.

En 2017, son oncle et sa grand-mère disparaissent en mer en essayant de rejoindre illégalement Mayotte à partir des Comores. L’auteur a à peine le temps de digérer la nouvelle que l’actualité lui rapporte les propos d’Emmanuel Macron sur les naufrages des kwassa, ces canots de pêche également connus pour passer des migrants des Comores à Mayotte : « le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien ». Des propos qu’il juge injurieux vis-à-vis des Comoriens, victimes d’une frontière qu’il considère comme illégale et meurtrière. Ce drame est fondateur dans son acte de création.

Il en tire une pièce de théâtre qui s’intitule « Cette terre n’est pas la mort à boire » où il témoigne de la tragédie de l’immigration clandestine entre Anjouan et Mayotte et dans laquelle il dénonce le cynisme politique. Il considère que sa pièce est un testament dédié aux membres de sa famille disparus.

Chaher Mohamed Saïd Omar est auteur et artiste peintre franco-comorien. Originaire d’Anjouan, il n’a qu’un an lorsque sa mère s’installe à Mayotte. Il y restera jusqu’à ses dix-huit ans. Ensuite, il rejoint l’Hexagone pour y poursuivre des études universitaires.

En 2017, son oncle et sa grand-mère disparaissent en mer en essayant de rejoindre illégalement Mayotte à partir des Comores. L’auteur a à peine le temps de digérer la nouvelle que l’actualité lui rapporte les propos d’Emmanuel Macron sur les naufrages des kwassa, ces canots de pêche également connus pour passer des migrants des Comores à Mayotte : « le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien ». Des propos qu’il juge injurieux vis-à-vis des Comoriens, victimes d’une frontière qu’il considère comme illégale et meurtrière. Ce drame est fondateur dans son acte de création.

Il en tire une pièce de théâtre qui s’intitule « Cette terre n’est pas la mort à boire » où il témoigne de la tragédie de l’immigration clandestine entre Anjouan et Mayotte et dans laquelle il dénonce le cynisme politique. Il considère que sa pièce est un testament dédié aux membres de sa famille disparus.

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