Dissa Festival : concept purement underground

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Dissa Festival : concept purement underground
Dissa Festival : concept purement underground

Africa-Press – Comores. Vous avez probablement vu dans Moroni et alentours, des affiches sobres avec des inscriptions blanches sur fond noir. C’est l’unique support comm’ proposé par les organisateurs de Dissa Festival. Un choix osé mais qui colle au concept pour ce festival dédié à la culture hip hop.

Samedi 29 Juillet a démarré le Festival Dissa (traduction : bouge). Porté par Tatiana Panzani, fondatrice de Flow Lab (création et accompagnement de projets artistiques et culturels) et administratrice de projets culturels dans l’océan indien, Ainaze Mhoudine pour la coordination générale et l’incontournable Quick pour la régie, le Dissa Festival est allé jusqu’au bout de son concept qu’il a volontairement voulu underground, soit en dehors des normes ou des courants de la société. « Le hip hop a des racines profondes dans la culture underground. Ce festival, on l’a voulu indépendant et novateur », a expliqué Tatiana Panzani qui reconnait que le choix est risqué. 0 sponsor. Tout réside dans la volonté de bousculer les codes et faire découvrir et valoriser la culture urbaine. Samedi 29 Juillet ont démarré les festivités avec une journée culturelle dédiée au hip hop au Ccac Mavuna.

Des ateliers écriture avec l’artiste Jetcn, Danse avec Dougui, Beatmaking avec F15beats, Danse avec Awax, Djing avec Quick ou encore Danse krump avec Stiffler. « Peu de personnes se sont déplacées mais on y croit. On a eu peu de participants certes mais les rares qui sont venus étaient des participants de qualité et ça, c’est déjà énorme », a confié Tatiana Panzani qui s’est quand même étonnée de constater que des acteurs culturels de la scène hip hop comorienne n’aient même pas fait le déplacement. « C’est dommage. On se plaint que la culture hip hop n’est pas assez soutenue mais quand on propose de fédérer des idées et des concepts novateurs, personne ne se manifeste », a-t-elle déploré.

La journée culturelle a pris fin avec une table ronde animée par Hachimia Said Hassane du Centre Anfia Ibrahim pour les enfants porteurs de handicap ou encore Soumette Ahmed, comédien. Le thème choisi: éducation artistique et culturelle: initier et développer des actions de médiation. « Les participants étaient vraiment très inspirants et les artistes présents avaient besoin d’assister à ce genre d’échange. Un grand merci à eux », se sont réjouis les organisateurs. La suite du programme pour ce festival compte un Open Mic au New Select le 5 aout ou encore une battle Place de l’indépendance le 12 aout. Des stages intensifs d’une semaine sont proposés aux participants dans les domaines cités plus haut. Alors si vous vous sentez concernés par la culture hip hop ou si vous souhaitez passer un bon moment et découvrir les talents de la scène hip hop comorienne, un mot : Dissa !

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