Africa-Press – Comores. À l’occasion de l’Aïd El-Fitr, le CNDRS (centre national de documentation et de recherche scientifique) a organisé une journée porte ouverte au public surtout les enfants. C’est une initiative du Directeur régional du CNDRS de Moheli pour faire découvrir aux responsables de demain le patrimoine du pays en général et de l’île en particulier. Les enfants étaient émus des découvertes.
Le jeudi 11 avril dernier, jour de l’Aïd El-Fitr, l’antenne du CNDRS de Mohéli a organisé une journée porte ouverte au public plus particulièrement aux jeunes, pour leur faire découvrir son musée. Une initiative du Directeur régional Haddad Salim Djabir dans le but d’intégrer chez le jeune la notion de patrimoine matériel et immatériel et l’intérêt de sa sauvegarde dans un pays, notamment le notre. Des notions qui contribueront, selon Haddad Salim, à approfondir leurs connaissances. « Cette journée est une occasion pour ces jeunes de découvrir notre patrimoine c’est ce qui est innovant dans le cadre de leur scolarité et l’avenir de notre pays » précise-t-il. À partir de 15h 30 comme il a été annoncé, les enfants et jeunes filles et garçons avaient pris d’assaut le musée de Mohéli sis au quartier Coopérant pour venir voir ce que c’est. Ici on retrouve des présentations des valeurs culturelles et naturelles, les normes environnementales et ses richesses. Le jeune public, pour Haddad, est le mieux placé pour assurer la sauvegarde de nos valeurs naturelles et environnementales.
« Il ne faut pas oublier que la présence d’un musée dans un pays ou une communauté quelconque reste un point important pour la préservation et la valorisation du patrimoine quelle que soit sa nature » soutient le Directeur régional qui a mis en place une équipe d’un musée au développement de l’industrie culturelle et créative, notamment dans le domaine de l’art corporel. Dans cette perspective innovante ouverte sur le secteur touristique, le musée de Mohéli travaille sur la parure inspirée par les modèles anciennes. Ils confectionnent des colliers, bracelets et boucles d’oreilles « dans ce sens on a voulu montrer que l’ancien comorien était en mesure de produire, il ne se contentait pas de l’importation des produits de qualité » explique à son tour Salwat Youssouf animatrice du musée chargée de la médiation culturelle.
Pour les jeunes qui ont fait la visite « c’est somptueux » disent-ils. Pour eux c’est un privilège car ils étaient dans l’ignorance. « Le chemin reste toujours long à franchir et des nombreux défis restent à relever pour le développement de ce milieu qui est le gardien du patrimoine comorien et régional. Nous sollicitons de l’État comorien et des partenaires leur contribution au bon fonctionnement du musée de Mohéli » lance Haddad Salim Djabir.
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