Africa-Press – Comores. 20 décembre 2001, 20 décembre 2022, 21 ans jour pour jour depuis que Léopold Sédar Senghor, poète, écrivain et premier africain à siéger à l’académie française à rendu l’âme. Les centres de lecture et d’animation culturelle de Nioumachoi et celui de Salamani, ont organisé, mardi 20 décembre dernier, des festivités marquant cette journée commémorative.
« La poésie ne doit pas périr. Car alors, où serait l’espoir du Monde ? » c’est sous cette fameuse citation de L. S. Senghor que les CLACs à Mohéli ont commémoré comme chaque année la mort de cette légende de la poésie africaine. « On ne vous demande pas des miracles, on désire seulement que vous laissiez quelque chose après vous. Celui qui a planté un arbre avant de mourir n’a pas vécu inutile… » tel fût l’extrait de la dictée tirée du livre Mamadou et Bineta, choisie par son intérêt écologique pour faire partie des activités organisées ce mardi pour commémorer la mort de L. S. Senghor au CLAC de Nioumachoi. Des contes écrits par L. S. Senghor et Abdoulay Sadj , racontés par M. Attoumane Mohamed ancien instituteur retraité, le plus âgé des adhérents du Clac, ont été au programme.
Des rencontres poétiques également ont été au menu des activités. Ce sont les élèves du collège rural de Nioumachoi et l’école communautaire de cette localité et des lycéens venant des différents établissements qui ont fait des interventions de différents poèmes pour découvrir le poète Senghor. Au CLAC de Salamani, la Biographie de Senghor a été partagée, suivie de danses et chants africains. L’œuvre poétique de Senghor a été également décryptée par des jeunes adhérents de ce centre de lecture et d’animation culturelle.
Léopold Sédar Senghor, né le 9 octobre 1906 à Joal, au Sénégal, et mort le 20 décembre 2001 à Verson, en France, est un homme d’Etat franco-sénégalais, poète, écrivain, et premier président de la République du Sénégal. Il fut aussi le premier Africain à siéger à la prestigieuse Académie française. L’objectif, selon les initiateurs de ces festivités est de promouvoir l’histoire de ce poète emblématique et valoriser la poésie comorienne.
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