Africa-Press – Comores. Le Festival d’Art Contemporain des Comores (FACC) a été lancé ce 15 novembre au Palais du Peule de Moroni en présentes d’artistes nationaux et internationaux mais aussi des membres du gouvernement.
Dans un pays frappé par des crises sanitaire, alimentaire, politique et économique, le FACC propose la musique, la peinture et le cinéma comme moyen de se divertir.
La cinquième édition du Festival des arts contemporains des Comores a été lancée au Palais du peuple le 15 novembre dernier devant de nombreuses personnalités et des artistes nationaux et internationaux venus de quatre coins du monde, pour faire vibrer et rayonner Moroni à travers le renouveau stylistique, l’utilisation de nouvelles technologies et le brassage artistique.
Lors du lancement, les participants ont vécu des moments agréables à travers des spectacles artistiques qui ont témoigné de la beauté et de la richesse culturelle de l’archipel.
Des chants animés par des femmes comoriennes habillées de vêtements traditionnels, coiffées de colliers de jasmin, avec des maquillages tout aussi naturels que splendides, d’une beauté extraordinaire.
Des danses au rythme de la musique offerte, ont été observées depuis la scène du spectacle et ont enthousiasmé tous les participants. Le ministre de la jeunesse et de la culture Djaffar Salim Allaoui rappelle que le FACC doit continuer d’œuvrer dans le domaine de la création artistique et promouvoir la richesse des scènes culturelles.
« Puisse ce festival être une analyse de la situation actuelle du domaine artistique aux Comores et permettre par le rayonnement qu’il aura échafaudé des grandes actions », lance-t-il.
« Nous, si on parlait du bonheur », tel est le thème abordé sur cette 5e édition.
C’est dans ce sens que le festival se veut un événement qui permettra à la population de mieux se connaître à travers la culture d’où le mot « Ujijuwa », l’identité du festival.
Dans ce contexte, le maire de la capitale Abdoulfatah Said a rappelé les problèmes de sécurité et des crises qui affectent les liens sociaux dans le but d’exhorter l’art et la culture d’être au service de la paix.
« Nous devons tous agir en accompagnant la volonté du président de la république, celle d’aller vers l’émergence.
Mais rien ne peut se faire dans un contexte d’insécurité et d’insalubrité. C’est dans ce sens que je voudrais que nous rassemblons nos efforts pour bâtir la capitale », avance-t-il.
Pour le maire, une cinquantaine d’artistes sont invités à Moroni à l’occasion de cette cinquième édition du festival des arts contemporains pour favoriser des moments festifs et agréables.
Et la préservation de l’environnement de la capitale est un élément primordial. La présidente du FACC s’est réjouie de l’organisation de cette édition qui réunit des artistes de l’océan indien, arabes, d’Europe et d’Amérique pour partager des moments de joie.
Sa satisfaction s’est exprimée surtout sur la participation massive des membres du gouvernement et les artistes et artisans locaux pour donner une ambiance chaleureuse au festival.
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