Africa-Press – Comores. Le 5e congrès international des aires marines protégées (IMPAC5) s’est ouvert le 3 février à Vancouver (Canada), jusqu’au 9 février. Tous les 4 ans, ce congrès scientifique et technique réunit les gestionnaires d’aires marines protégées du monde entier.
Ce 5e Congrès est un forum mondial réunit aussi des professionnels de la conservation des océans, des peuples autochtones, des jeunes, des responsables de haut niveau et d’autres parties prenantes pour aborder les questions liées aux aires marines protégées (AMP). Il se tient à la suite de la Conférence des Parties sur la biodiversité (COP 15) tenu en décembre dernier à Montréal et qui a abouti à l’adoption d’un cadre mondial visant à protéger la biodiversité, ce congrès est l’occasion de définir une feuille de route pour atteindre les objectifs de conservation visant à protéger au moins 30% des océans de la planète d’ici 2030.
Cinq thèmes sont notamment au cœur des échanges : créer un réseau mondial d’aires marines protégées, faire progresser la conservation dans l’économie bleue, gestion des aires marines protégées et de l’activité humaine, conserver la biodiversité et lutter contre le changement climatique, faire le lien entre la culture, l’océan et le bienêtre humain. Ce congrès constitue également une étape en vue de la conférence intergouvernementale sur la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale (BBNJ), qui se tiendra du 20 février au 3 mars 2023 à New York et devrait permettre de créer des aires marines protégées en haute mer.
Pour rappel, au niveau de notre pays, le 26 novembre 2019, le décret N°19-125/PR portant promulgation de la loi N°18-005/AU sur le système national des aires protégée a été signée par le Président. Le pays s’est doté d’un cadre juridique unifié dans le domaine de la gestion des aires protégées. Cette loi va permettre au pays de renforcer la protection de la biodiversité marine et terrestre, avec la mise en place un cadre pénal adapté pour mieux lutter contre la dégradation de l’environnement, le braconnage et le trafic des espèces menacées et de conserver la diversité biologique du pays.
En effet, après le Parc national de Mohéli, le pays a vu la création officielle de 5 nouveaux parcs, Il s’agit des parcs nationaux Karthala, Cœlacanthe, Mitsamiouli-Ndroudé, Shissiwani et du Mont Ntringui. C’est ainsi que le territoire terrestre protégé est passé de 19895 Ha (Hectares) à 50500 Ha (27%), et celui des eaux territoriales de 366,75 Km2 à 584,90 Km2 (5,8%). La loi a permis au pays de mettre en place dans ce contexte le cadre institutionnel régissant le système national des aires protégées avec la création de l’Agence nationale des aires protégées.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Comores, suivez Africa-Press





