La commission des finances continue ses concertations

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La commission des finances continue ses concertations
La commission des finances continue ses concertations

Africa-Press – Comores. Dans le cadre de la session budgétaire, la commission des finances a entamé une série de rencontres avec les acteurs du monde économique. De l’AGID aux transitaires en passant par la direction des douanes, elle ne chôme pas.

Sous la direction du député Ahmed Zoubeiri, président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, de nombreuses directions sont reçus pour une série d’entretiens. Le 22 novembre dernier, la commission a échangé avec la direction de l’AGID, la chambre de commerce, celle de l’agriculture et son ministère de tutelle. Des représentants du secteur de la pêche et de l’agriculture ont pris part à ces discussions. L’objectif était de définir ensemble la stratégie à mettre en œuvre pour accélérer le développement de l’agriculture afin de parvenir à une autosuffisance alimentaire. « Il a surtout été question de l’autosuffisance alimentaire, éviter l’importation des produits vivriers en provenance des pays voisins, une façon de réduire l’inflation qui rend la vie chère », lit-on dans la page Facebook de l’Assemblée de l’Union.

Depuis quelques années, notre pays ne survit que grâce aux produits alimentaires importés principalement de Dar es Salam et Madagascar. Cette situation causée par le manque d’une stratégie agricole digne de ce nom, a fini par créer une quasi-dépendance de notre pays. Pour pallier à ce problème, les participants ont réfléchi sur comment développer les secteurs de l’agriculture, de l’aviculture et de la pêche. « Les propositions faites de part et d’autre pour une agriculture conséquente, une aviculture suffisante et une pêche abondante tout en réhabilitant les moyens de conservation et de transformation », précise-t-il.

Les discussions ont continué le 23 novembre par la réception de la direction des douanes, les transitaires, la direction du budget et les services des impôts pour voir comment rendre plus rentable le scanner installé à la douane de Moroni. « Le scanner a été le principal sujet du débat entamé ce matin par la commission des finances et ses invités », annonce-t-il. Depuis l’installation de ce scanner à la douane de Moroni, les droits perçus ne sont toujours pas définis ou sont mal compris même par les services des douanes. Pour plus d’éclaircissement, la commission des finances prévoit de faire une sortie sur terrain pour s’enquérir auprès des employés de la douane des difficultés rencontrés dans l’exercice de leur fonction. « La commission va faire une visite sur les lieux afin de constater de visu ce qui se passe sur le terrain et répondre à cette importante question », avance le député.

Vendu comme l’outil qui allait révolutionner et augmenter les recettes douanières, le scanner a du mal à justifier son achat à coup de milliards de francs. Certes, la diminution du fret maritime a sérieusement entaché les recettes de la douane comorienne, mais même avant cela, le rendement du scanner était loin de l’objectif escompté. Plus que jamais, il est nécessaire de clarifier la situation de cette machine pour qu’enfin l’Etat puisse bénéficier de ses retombées.

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