Africa-Press – Comores. Lancé en 2020 par le gouvernement et validé en 2021 par le conseil d’administration de la Banque mondiale, le projet Connectivité inter-îles tient parfaitement la route. Après des études sur la sauvegarde environnementale et sociale, le projet pourrait commencer dès le courant du premier trimestre de 2023, avec la construction du port de Bangoma pour prendre fin vers 2028. Selon la directrice régionale de la SCP (société comorienne des ports), la construction du port de Bangoma n’est plus un rêve.
Suite à la signature de l’accord de financement entre le gouvernement comorien et la Banque mondiale, principal bailleur de fonds sur le Projet de connectivité inter-îles en vue de rapprocher davantage les îles via la liaison maritime, et le renforcement de la cohésion sociale, le démarrage de ce projet pourrait intervenir dès le début du premier trimestre de l’année 2023 pour s’achever en 2028. C’est ce qu’a annoncé le responsable en sauvegarde sociale Soidridine Abderemane lors d’un atelier d’échange axé sur la protection et la sauvegarde environnementale tenu à Fomboni la semaine dernière.
La première phase sera la construction du port de Bangoma qui aura un quai de 250 mètres de longueur avant d’entamer la deuxième partie du projet qui consiste en la construction de trois petits ports secondaires à Ouroveni (Sud de Ngazidja), Hoani (Mwali) et Vassy (Ndzouani). « Avec la construction de ce quai, Mohéli aura un port digne de ce nom. Et ce n’est pas un rêve » rassure la directrice de la SCP au niveau de Mohéli. Pour la mise en œuvre de ce projet, la Banque mondiale avait octroyé une enveloppe de 40 millions de dollars. Toutefois, ce coût est réévalué par le bureau d’étude du projet. Ce qui a permit à la Banque mondiale d’ajouter 20 millions de dollars supplémentaires pour le bon déroulement des travaux.
« Et pour faciliter la libre circulation des biens et des personnes entre les îles, le gouvernement comorien s’est rapproché d’autres partenaires, notamment l’Agence française de développement, la Banque africaine de développement et la Banque islamique. Ces deux dernières ont accepté d’injecter 40 millions de dollars soit un financement total de 100 millions de dollars », explique-t-on lors de cet atelier d’échange. Une partie de ce fonds sera affectée à la formation du personnel concerné, une partie servira à l’achat des bateaux rapides pour assurer le transport inter-îles. Ce qui constitue la troisième composante du projet.
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